Siraba Dembélé-Pavlovic : "Cette blessure tombe forcément au moment le moins idéal. Ce devait être ma dernière compétition avec l'équipe de France et c'est difficile à avaler. Je manque aussi l'un des moments les plus importants avec les Bleues, nous sommes dans une excellente dynamique ensemble et nous avions quelque chose à accomplir ensemble cet été. C'était la continuité de ce que nous vivons ensemble depuis près de cinq ans et c'est difficile de ne pas finir ce cycle avec elles. Il faut l'accepter, ça fait partie du jeu. J'ai été épargnée tout au long de ma carrière, j'ai eu de la chance. Il faut chercher du positif dans toute chose. Cela fait des années que l'on est sur des rythmes de folie, c'est toujours une période très intense et je ne suis pas surhumaine Le corps lâche à un moment. Je vais pouvoir me reposer et rester avec mes enfants, c'est à ça que je pense aujourd'hui. Je compte bien finir ma carrière sur un terrain et honorer mon contrat à Bucarest jusqu'en juin 2022 . C'est très important pour moi. Je vais tout faire pour revenir en forme et me sentir bien physiquement."
Olivier Krumbholz : "Evidemment c'est un coup du pour l'équipe de France, on perd l'une des meilleures joueuses et capitaine. C'est aussi un coup très dur pour elle, car elle est à trois mois et demi des Jeux olympiques, sur la fin de sa carrière, c'est difficile pour elle de se projeter. on n'imagine pas qu'elle finisse là-dessus, on espère la revoir sur un terrain, la revoir jouer. Elle a intérêt à faire une bonne rééducation car il y a des enjeux à plus long terme pour elle, avec une deuxième carrière et une deuxième vie où son intégrité physique sera tout aussi importante. Il faut qu'elle mette tous les atous de son côté pour récupérer. L'équipe de France retrouvera une capitaine, nous n'avons pas matière à nous précipiter, c'est une décision importante. Quelle que soit la capitaine, je pense dans tous les cas que tout le monde devrai mettre un point d'honneur à faire en sorte que le collectif fonctionne sans Siraba. Il y a une forme de défi pour l'équipe à fonctionner sans elle, mais si tout le monde donne le meilleur de soit même, on doit pouvoir retrouver notre cohésion, avec l'esprit de ce que Siraba avait mis en place. Aujourd'hui, elle fait toujours partie de la maison, de la famille, et nous nous devons de l'accompagner dans sa rééducation et la suite de son parcours."