Handicapé par de nombreuses "grosses" absences (Aurélien Tchitombi, Ales Silva, Marc Leyvigne), Nancy n'a jamais pu résoudre son problème de banc. D'autant plus que sur les 14 joueurs de champ présents sur la feuille de match, quatre (Maxime Ermolenko, Émilien Hiele, Kosta Savic et David Ribeiro) n'ont pas mis un pied sur le 40x20 du Parc des Sports. Et comme les dix autres - à part Yann Ducreux impeccable (9/9) et un bon Marko Curcic (8/12) - n'ont pas été transcendants, accumulant échecs (17) et pertes de balles (19), cette défaite est tout sauf illogique. Toujours est il que Strasbourg a parfaitement joué le coup. Très incisifs dès l'entame, solides et solidaires en défense, les hommes du "Grand", le barjot Denis Lathoud, prennent les rênes du match (0-2, 3°). Nancy profite d'une exclusion de Xavier Moreau - énorme pendant 60 minutes - et d'un but vide pour passer devant (4-3, 7°). Avantage éphémère, Nancy ne sera plus jamais devant, naviguant jusqu’à la fin à deux ou trois buts. Strasbourg garde sa ligne de conduite, une grosse défense parfois à la limite (Romain Mathias 12 arrêts à 34%), des arrières percutants (Xavier Moreau 9/17, Joffrey Bonnemberger 6/10), des ballons montés à bon escient (Lucien Auffret 6/7). Et au final un succès mérité, synonyme de sortie de zone rouge. Une embellie à prolonger ce week-end avec la réception d'Angers, la lanterne rouge.
Le diaporama du math par Christophe Devoitine