Et pourtant, la sérénité n’était pas franchement de mise en début de match… Roland Mikkler faisait son show. La défense parisienne 1-5 se faisait prendre dans les espaces par un Dean Bombac toujours aussi malin et adroit. Et l’attaque avait du mal à se mettre en place, voulant trop jouer sur le défi alors qu’à ce petit jeu, les Banhidi, Mackovsek, Gaber et autre Stepansic ont largement de quoi répondre. Il faudra un petit quart d’heure pour que les Parisiens commencent à se caler. Que Vincent Gérard sorte la machine à arrêts et que la défense prenne moins de volume mais beaucoup plus de stabilité. Alors Paris va commencer à grignoter son retard ! Luc Steins (Photo ci-dessous) mettre en musique les shooteurs et les ailiers parisiens, parmi lesquels un certain Dylan Nahi (Photo titre), qui, non content d’être un poison défensif en poste 2, s’offrait des envolées magiques dont il a le secret sur son aile gauche pour martyriser un Roland Mikkler beaucoup moins à la fête. Restait quand tout était un peu bloqué à donner la balle à sa majesté Hansen. Passes décisives, tirs magiques, 7 mètres imparables montées de balles chirurgicales. Du Hansen des grands jours dans le texte et quand Paris a dans ses rangs ce Mikkel Hansen là, difficile de lui faire toucher les épaules à terre.
Alors on va entrer dans un match où on sentait bien que Paris avait largement de quoi s’imposer. Mais la puissance d’un Bence Banhidi toujours aussi décisif en pivot, les coups de poignets de Borut Mackovsek et les rushes furieux de Bogdan Radivojevic laissaient le Pick en vie sans que Paris puisse vraiment asseoir la domination affichée. Mais sans arrêts de leurs gardiens, avec un Richard Bodo trop lourd et emprunté, payant sans doute son Mondial, avec un Dean Bombac qui à force d’en faire beaucoup arrive souvent à en faire trop, Szeged va laisser la direction du match à Paris dans le dernier quart d’heure et le PSG va se faire un plaisir de ne plus rien lâcher avec l'entrée très solide et capitale de Yann Genty dont les parades vont soulager tout le monde. Mikkel Hansen ne va laisser personne clôturer les débats et en signant un dernier doublé pour signer une fiche de stats de 10/12 aux tirs, va envoyer Paris à la 4° place de sa poule, 1 point derrière le Meshkov Brest et surtout 3 matches de retard sur les Biélorusses. En bref si la 2° place, intéressante en diable si la phase de poule va à son terme, est inaccessible à Paris quoi que… La 3° lui est promise si les joueurs savent rester sur ce niveau de jeu.
Clairement avec les absences de Nikola et Luka Karabatic et celle d’Elohim Prandi, si Paris reste sur cette dynamique, que les 2 derniers cités reviennent assez rapidement. Alors les 7 matches restant à Paris sont tous à sa portée, même celui à Flensburg. Maintenant la problématique majeure, c’est justement ces 7 matches. Entre le calendrier de la LSL, celui de la Ligue des Champions et les impératifs internationaux avec les TQO, on ne voit pas comment tout cela peut se goupiller… en tout cas, ceux qui sont en première ligne et où on pourrait bien compter les défections en paquet, ce sont les joueurs et chaque match qui passe sans casse est déjà une très bonne nouvelle.
A Szeged (HON), Varosi Sportcsarnok
Le samedi 6 février à 20h00
MOL-Pick Szeged - Paris Saint-Germain HB : 29 - 32 (Mi-temps : 17-16)
Arbitres : MM Pandzic Aleksandar et Mosorinski Ivan (SER)
Evolution du score : 3-1 5°, 7-4 10°, 9-6 15°, 11-9 20°, 15-13 25°, 17-16 MT - 20-20 35°, 23-23 40°, 25-26 45°, 28-30 50°, 28-30 55°, 29-32 FT.