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Avec Olga Perederiy, tout peut arriver

LBE

mardi 17 novembre 2020 - © Laurent Hoppe

 3 min 19 de lecture

Une fois n'est pas coutume, la quasi-totalité des rencontres de la neuvième journée va se jouer en temps et en heure. Parmi les six au menu mercredi soir, un Dijon – Metz (18 h) déséquilibré sur le papier, mais sûrement pas dans l'esprit d'Olga Perederiy. La pivot mosellane prône le respect des fondamentaux pour conforter le fauteuil de leader... et contenter des supporters qui lui manquent beaucoup en ce moment.

Comment dit-on « il n'y a pas de petite équipe » en ukrainien ? Contrairement à celles ci-dessous, la question n'a pas été posée à Olga Perederiy. Joueuse la plus adroite du championnat la saison dernière (84 % de réussite au tir), celle de son installation en France, la pivot du Metz HB (26 ans) ne considère pas comme écrit d'avance le déplacement du leader mosellan, insubmersible dans ses eaux territoriales (7 victoires sur 7), sur le parquet de la JDA Dijon, qui rame à l'avant-dernière position (1 nul, 6 revers) malgré la présence de la meilleure buteuse de l'élite (l'Espagnole Carmen Campos) dans l'équipage. 

Telle un directeur général de la Santé, l'ancienne joueuse du Krim Ljubljana, en fin de contrat à l'issue de cet exercice, enjoint ses coéquipières à ne pas baisser la garde. D'autant moins que suivra un voyage à Odense, dimanche après-midi, si important dans la destinée lorraine en Ligue des Champions...


Olga, Metz disputera à Dijon son dernier match de championnat de l'année 2020. L'espérez-vous moins compliqué que celui de la semaine passée, gagné d'un souffle contre Paris 92 (26-25) ?

Dans le championnat de France, on ne sait jamais à l'avance à quel type de match s'attendre. Alors nous devrons bien nous préparer, être fortes en défense et en jeu rapide, comme nous savons et aimons le faire. Mais ce qui est sûr, c'est que ce ne sera pas un déplacement facile pour nous.

Malgré la succession des blessures, un groupe renouvelé de moitié en début de saison et un calendrier perturbé par le Covid-19, Metz est invaincu en LBE jusqu'à maintenant. Qu'est-ce que cela montre de la force, du caractère du collectif ?

L'équipe est nouvelle, mais elle joue ensemble depuis trois, quatre mois. Nous avons appris à nous connaître, à nous comprendre. A chaque match, ça va de mieux en mieux. Nous avons de bonnes joueuses à tous les postes, une équipe jeune qui peut encore grandir. Bien sûr, c'est un coup dur de perdre sur blessure des joueuses comme Ivana (Kapitanovic) et Melvine (Deba, ligaments croisés toutes les deux). Heureusement, Ailly (Luciano) est revenue, elle défend et attaque très bien. Nous avons aussi une nouvelle gardienne, Dinah (Eckerle), qui jouera mercredi.

En Ligue des Champions, la situation est plus complexe : Metz est quatrième de son groupe, avec trois matches en retard (la double confrontation contre Kristiansand + Ferencvaros à l'extérieur). Ressentez-vous une pression supplémentaire dans la course à la qualification ?

Il nous reste neuf matches, et on ne sait pas comment cette phase de groupes va se terminer... Ljubljana a fait match nul avec Bucarest et Rostov, nous avons gagné contre Bietigheim, qui a battu Ferencvaros... Toutes les équipes sont au même niveau, et chaque match est différent. Alors, ce n'est pas le moment de parler de l'avenir, du Final Four, ou même des quarts de finale. Nous devons seulement tout donner, essayer de prendre le plus de points possible, et nous verrons après.

A huis clos depuis fin octobre, les matches officiels vous font-ils maintenant penser à des entraînements ?

La compétition reste la compétition. On s'entraîne pour cela. Mais quand nos supporters ne crient pas « Allez les Jaunes ! » ou « Défense ! », les sensations sont étranges. Sans le soutien de notre public, nous nous sentons seules, comme contre Paris, et ç'a rendu le match plus compliqué. Du coup, on doit se donner à 200 % pour eux.


Avec Olga Perederiy, tout peut arriver 

LBE

mardi 17 novembre 2020 - © Laurent Hoppe

 3 min 19 de lecture

Une fois n'est pas coutume, la quasi-totalité des rencontres de la neuvième journée va se jouer en temps et en heure. Parmi les six au menu mercredi soir, un Dijon – Metz (18 h) déséquilibré sur le papier, mais sûrement pas dans l'esprit d'Olga Perederiy. La pivot mosellane prône le respect des fondamentaux pour conforter le fauteuil de leader... et contenter des supporters qui lui manquent beaucoup en ce moment.

Comment dit-on « il n'y a pas de petite équipe » en ukrainien ? Contrairement à celles ci-dessous, la question n'a pas été posée à Olga Perederiy. Joueuse la plus adroite du championnat la saison dernière (84 % de réussite au tir), celle de son installation en France, la pivot du Metz HB (26 ans) ne considère pas comme écrit d'avance le déplacement du leader mosellan, insubmersible dans ses eaux territoriales (7 victoires sur 7), sur le parquet de la JDA Dijon, qui rame à l'avant-dernière position (1 nul, 6 revers) malgré la présence de la meilleure buteuse de l'élite (l'Espagnole Carmen Campos) dans l'équipage. 

Telle un directeur général de la Santé, l'ancienne joueuse du Krim Ljubljana, en fin de contrat à l'issue de cet exercice, enjoint ses coéquipières à ne pas baisser la garde. D'autant moins que suivra un voyage à Odense, dimanche après-midi, si important dans la destinée lorraine en Ligue des Champions...


Olga, Metz disputera à Dijon son dernier match de championnat de l'année 2020. L'espérez-vous moins compliqué que celui de la semaine passée, gagné d'un souffle contre Paris 92 (26-25) ?

Dans le championnat de France, on ne sait jamais à l'avance à quel type de match s'attendre. Alors nous devrons bien nous préparer, être fortes en défense et en jeu rapide, comme nous savons et aimons le faire. Mais ce qui est sûr, c'est que ce ne sera pas un déplacement facile pour nous.

Malgré la succession des blessures, un groupe renouvelé de moitié en début de saison et un calendrier perturbé par le Covid-19, Metz est invaincu en LBE jusqu'à maintenant. Qu'est-ce que cela montre de la force, du caractère du collectif ?

L'équipe est nouvelle, mais elle joue ensemble depuis trois, quatre mois. Nous avons appris à nous connaître, à nous comprendre. A chaque match, ça va de mieux en mieux. Nous avons de bonnes joueuses à tous les postes, une équipe jeune qui peut encore grandir. Bien sûr, c'est un coup dur de perdre sur blessure des joueuses comme Ivana (Kapitanovic) et Melvine (Deba, ligaments croisés toutes les deux). Heureusement, Ailly (Luciano) est revenue, elle défend et attaque très bien. Nous avons aussi une nouvelle gardienne, Dinah (Eckerle), qui jouera mercredi.

En Ligue des Champions, la situation est plus complexe : Metz est quatrième de son groupe, avec trois matches en retard (la double confrontation contre Kristiansand + Ferencvaros à l'extérieur). Ressentez-vous une pression supplémentaire dans la course à la qualification ?

Il nous reste neuf matches, et on ne sait pas comment cette phase de groupes va se terminer... Ljubljana a fait match nul avec Bucarest et Rostov, nous avons gagné contre Bietigheim, qui a battu Ferencvaros... Toutes les équipes sont au même niveau, et chaque match est différent. Alors, ce n'est pas le moment de parler de l'avenir, du Final Four, ou même des quarts de finale. Nous devons seulement tout donner, essayer de prendre le plus de points possible, et nous verrons après.

A huis clos depuis fin octobre, les matches officiels vous font-ils maintenant penser à des entraînements ?

La compétition reste la compétition. On s'entraîne pour cela. Mais quand nos supporters ne crient pas « Allez les Jaunes ! » ou « Défense ! », les sensations sont étranges. Sans le soutien de notre public, nous nous sentons seules, comme contre Paris, et ç'a rendu le match plus compliqué. Du coup, on doit se donner à 200 % pour eux.


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