Vincent Gérard qui joue les remparts infranchissables. L’attaque de Limoges qui gaspille les ballons promptement montés par les Parisiens mis sur orbite par une 1-5 très haute et agressive. Résultat, Paris menait 9-3 au bout de 15 minutes de jeu et on sentait Limoges totalement désemparé en attaque, seul Dragan Gajic arrivait à surnager et empêcher et il sera bien le seul sur les 60 minutes de match en finissant avec 11 buts, plus de la moitié du total du LHB. Pendant ce temps, Paris batifolait, interceptait à tout vat, marquait de partout et bénéficiait d’un Elohim Prandi, buteur, passeur, inspirateur, comme on ne l’avait pas encore vu avec Paris cette saison. En réussissant une telle prestation, l’ex nîmois a prouvé qu’il était de mieux en mieux dans le collectif hyper concurrentiel du PSG mais aussi, et peut-être même surtout, qu’il n’est pas que ce tireur fou que beaucoup voient en lui. Passes décisives, temps forts, décalages à l’aile, etc…, même si par moment il a été un peu gourmands sur des transversales très osées, le reste fût d’un très haut niveau, il n’y plus qu’à reproduire tout cela en Ligue des Champions, si les matches se jouent, pour sortir son club de l’ornière dans laquelle il est en ce moment.
Autour du jeune tricolore, les autres parisiens se sont bien amusés. Mikkel Hansen est sorti 3 fois de son banc pour transformer 3 7 mètres. Nedim Remili a parfaitement enfilé le costume compliqué à endosser de Nikola Karabatic sur les montées de balles. Luka Karabatic est revenu comme si de rien n’était pour rayonner aux deux bouts du terrain, et Vincent Gérard s’est fait plaisir face aux tireurs de Limoges, à part un certain Dragan Gajic qui l’a fait un peu tourner en bourrique sur les jets de 7 mètres. Résultat – 22 au final et une rencontre qui a été tout sauf un choc de très haut niveau en LSL.
Le diaporama du match par Céline Dély