En tout cas entre la victoire de Györ sur le leader Odense et le nul entre Brest et Buducnost on assite dans cette poule B à un regroupement en tête avec Brest, Györ et Odense qui annonce de sacrées batailles à venir dans cette poule. Dommage pour le BBH, car il y avait la place pour faire comme la saison dernière, revenir avec deux points du Monténégro, même si Brest devait faire sans Kobylinska out pour la saison après sa rupture des ligaments du genou et l’absence de la danoise Tonje Loseth pour raisons médicales. Pou cela il aurait fallu trouver plus de liant offensif et sans doute un peu plus de volonté d’aller au shoot. Etouffées une grand partie du match par la défense hyper agressive de Buducnost, les Bretonnes n’ont jamais su mettre la main sur le match. Elles en ont eu l’occasion en première période puis en fin de match. Mais les échecs succédant aux échecs. Les pertes de balles aux pertes de balles en voulant trouver des solutions pivot trop simplistes et facilement lues par la défense adverse. Et malgré une défense devant une Sandra Toft qui a fait une grosse performance en seconde période, cela n’a pas été assez.

Sauf que tout aurait pu basculer complètement dans l’autre sens si Buducnost avait su conserver sa dynamique de début de seconde période. A cet instant Brest ne voyait plus le jour et se faisait manger tout cru et tout cela prenait la forme d’un 6-1 qui sentait très mauvais à cet instant du match. Laurent Bezeau va arriver à remettre un peu d’air dans des têtes toutes en apnée et un peu de calme dans le jeu de son équipe. Peu à peu les Brestoises vont grignoter leur retard et même prendre la main sur le match. Mais deux 7 mètres vendangés face à une très bonne Barbara Arenhart et un dernier tir au bout du refus à 30 secondes de la fin pour le 23-22 de jeu de Sladjana Pop-Lazic sorti par la brésilienne de Buducnost vont ruiner cet bel espoir. A voir si ce point est un bon ou un mauvais point dans le futur, et cela pour le moment bien malin celui qui peut le dire.