Il ne faut pas trop chercher pour trouver les raisons de tout cela. D'abord, Meshkov Brest a un très bel effectif cette année. Une base arrière Santalov - Skube - Panic qui a vraiment du talent. Des ailiers comme Vailupau qui savent mettre leurs occasions au fond et un bloc défensif qui reste très compact devant un Ivan Pesic toujours aussi solide dans les duels. Mais, en temps normal, cette équipe n'est pas taillée pour dominer le PSG comme elle l'a fait ce soir. Car entre une première période loupée dans les grandes largeurs où le mauvais défensivement s'est ajouté à des erreurs offensives vraiment inhabituelles et une seconde période où la belle révolte, notamment de Vincent Gérard enfin décisif, a été plombée par des échecs en face à face avec Pesic. Et Paris s'est épuisé à courir derrière le score. Loupant trop d'occasions de refaire complètement son retard. Raul Gonzales ayant annoncé au cours de la semaine avoir trop fait tourner face à Flensburg, logiquement le coach espagnol du PSG a réduit les rotations et sans doute cela a t'il été payé cash en fin de match quand les ballons pesaient beaucoup plus lourd et que Paris a enchaîné des bourdes fatales.
Reste maintenant à oublier tout cela, arriver enfin à faire l'amalgame entre les nouveaux et les anciens, et la réception de Cesson samedi soir en LSL peut aider dans le domaine. Et arriver à marquer ses premiers points jeudi prochain dans cette poule A de la Ligue des Champions avec la réception de Norvégiens d'Elverum. Là où joue et batifole un certain Luc Abalo.