Battus pour la deuxième fois en 3 matches, les Nantais n’ont pas su arrêter le jeu tout en classicisme de Moscou pour au final s’incliner d’une petite unité (35-36). Mais outre ces deux défaites, ce qui inquiète le plus c’est la défense nantaise. En encaissant 107 buts en 3 rencontres, elle n’a certainement pas donné des gages de solidité au staff du « H ». A 10 jours du début du championnat, Alberto Entrerrios sait au moins sur quel axe il doit appuyer fortement pour que cela aille mieux rapidement du côté de l’Erdre.
Offensivement, Nantes sait déjà faire des choses et les talents des Minne, Nyokas, Lazarov, Rivera et bien évidemment Tournat mettent un peu à l’abris le « H » de grosses désillusions dans le domaine. Et même si certaines intégrations sont encore visiblement à peaufiner, que les mouvements n’ont pas encore la fluidité voulue et les shoots parfois un peu improbables. On sent que cette partie du jeu peu permettre à Nantes d’assurer le minimum syndical d’un match de haut niveau, une vingtaine de buts. Reste la défense, et là même si Rock Feliho a été économisé face à Moscou. Même si les retours d’Eduardo Gurbindo et Cyril Dumoulin ne se feront que début octobre. On sent que le vrai chantier est-là et le staff ne s’en cache d’ailleurs pas. Un accident peut-arriver, mais 3 de suite, cela devient un problème récurrent. Et avec 3 premiers matches de championnat à haut risque, Dunkerque et Saint Raphaël à la maison entrecoupé d’un voyage à Paris, il vaudra mieux voir un HBCN bien dans ses bottes défensives pour ne pas avoir un retard à l’allumage plus qu’ennuyeux.
Reste les valeurs de combat affichées pendant cette petite finale face à une équipe russe pas si simple que cela à jouer. Elle ne fait rien d’extraordinaire, mais ce qu’elle fait elle le fait bien. Et si on rajoute un peu d’envie de la part des hommes de Vladimir Maximov, c’est un gros bloc avec de grosses qualités physiques que les Nantais ont affronté cet après-midi. Et même si la défense s’est fait balloter, parfois même trimballer sur X fois le même mouvement : Double croisé entre arrières et remise au pivot qui glisse sous la fixation du dernier croisé. Mouvement d’école certes, mais connu depuis tellement de temps… Derrière le score quasiment toute la rencontre et encore pire en seconde période, les Nantais ont failli sombrer corps et âme en encaissant un 5 -0 entre la 47° et la 52°. Les mains nantaises auraient pu tomber le long des corps, mais au contraire cela à ravivé la flamme du combat et Nantes va finir sur un 6-2 qui le fait échouer à une toute petite longueur de Tchekhov, Kiril Lazarov n’arrivant pas à en sauver un peu plus en ratant le coup-France direct de la dernière chance.
NANTES 35
MOSCOU 36
➤ Mi-temps : 18-18.
Arbitres : MM. Picard et Vauchez.
NANTES : Nielsen (7 arrêts) et Hofmann (1 arrêt) au but.
Joueurs : Ovnicek 1/2, Buric 3/3, O. Nyokas 0/2, Rivera 4/7 dont 0/1 pen., Calvacanti 7/7, Augustinussen 2/3, Tournat 4/5, Feliho (cap.), A. Minne 6/9, Lazarov 4/7, Balaguer 3/5, Briet, Damatrin 1/1, Petraud 0/1.
Entraîneur : Alberto Entrerrios.
MOSCOU : Pavlenko (4 arrêts) dont 1 pen.) et Grushko (5 arrêts) au but.
Joueurs : Santalov 0/3, Kiselev 5/7 dont 3/4 pen., K. Kotov (cap.) 3/3 dont 2/2 pen., Andreev 4/4, A. Kotov 4/8, Ostashchenko 4/7, Karlov 2/2, Kornev 3/3, Strushinsky, Vasiliev 3/5, Furtsev 3/5, Maslennikov 1/1, Kamenev, Kosorotov 4/5.
Entraîneur : Vladimir Maximov.
Le diaporama du match par Fabien Jordhery