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LFH : avec Hatadou Sako, y'a pas péno !

LBE

mardi 12 mars 2019 - © Laurent Hoppe

 3 min 41 de lecture

A cheval sur la 19ème journée (deux matches en retard) et la 20ème (Paris – Nantes, rencontre avancée), la soirée de mercredi verra Nice (3ème) essayer d’être la première équipe française à faire chuter Metz. L’OGCN dispose d’une botte secrète : les compétences d’Hatadou Sako en matière de jet de 7 mètres. La gardienne azuréenne en a déjà arrêté plus d’une dizaine cette saison.

Qu’ont de commun Paule Baudouin, Mouna Chebbah, Marine Dupuis ou encore Sabrina Zazaï ? Toutes ces tireuses de penaltys, disséminées dans toute la France (Nantes, Chambray, Besançon, Toulon) figurent dans le tableau de chasse d’Hatadou Sako. Une short list loin d’être exhaustive. Au petit jeu du jet de 7 mètres, la gardienne de l’OGC Nice est en effet la meilleure. Celle qui en a paré le plus cette saison (11), ex aequo avec la Nantaise Catherine Gabriel. Dont cinq pour le seul mois de février, et un ''doublé'' contre Dupuis, qui a pesé dans la prise de la troisième place (succès 22-23 dans le Doubs, le 13 février).

Des muses masculines

Sixième sens ? Super pouvoir ? « Un instinct s’est développé cette saison. C’est plaisant », répond la fille de Seine-et-Marne (23 ans). Sa réussite, son aisance croissante dans l’exercice, n’ont toutefois rien de surnaturel. « C’est le fait de travailler régulièrement avec Carmen Martin, Ehsan Abdelmalek, de très bonnes tireuses à 7 mètres. » Quand l’Espagnole et l’Egyptienne sont indisponibles, comme ces dernières semaines, les autres joueuses de champ sont sollicitées. « A la fin des entraînements, je les appelle pour tirer des penaltys. On prend un énorme plaisir à travailler. »

En privé, Hatadou Sako se nourrit beaucoup de ses ''victimes'' passées et futures. « Je regarde le style des joueuses, leur mouvement d’épaule, leur façon de tirer. » On l’imagine sans peine avoir consciencieusement révisé sa Manon Houette, sa Méline Nocandy, les principales spécialistes du genre à Metz. « Je m’inspire aussi des gardiens masculins. Je regarde le PSG, Nikola Portner à Montpellier, Cyril Dumoulin ou Niklas Landin. »

« J'aurais pu rester dix ans à Noisy ! »

Indirectement, ces précepteurs ont aidé l’internationale sénégalaise à « trouver (son) style, à avoir confiance dans (ses) points forts. » A en faire la numéro 1 de sa caste, au pourcentage d’arrêts (*). Et de son club, par extension, la deuxième meilleure défense de LFH. En dix-huit journées, les Azuréennes ont encaissé seulement quatre buts de plus que les leaders messines, qu’elles reçoivent d’ailleurs mercredi à Charles-Ehrmann. Une affiche, un challenge comme Sako et ses équipières les affectionnent.

« Plus on est amoindries, plus on est fortes, plaisante-t-elle à peine. On a réussi à tenir tête à Brest (25-18, le 17 février), à garder notre statut de troisièmes. » Face à des Mosellanes imbattables en championnat (18 victoires d’affilée), qui avaient survolé la manche aller (31-21 aux Arènes, le 10 octobre), « on fera en sorte de livrer le meilleur match possible. La qualité des défenses jouera le rôle principal », pense l’ancienne meilleure gardienne de D2 en 2015-2016, la dernière de ses cinq saisons à Noisy-le-Grand, avec Mezuéla Servier et René-Paul Dessertenne en « piliers de ma formation ». « J’aurais pu y rester dix ans ! Mais quand Nice m’a contacté, Noisy m’a dit que c’était le moment de partir. » Un bon de sortie que doit maudire, aujourd’hui, plus d’une tireuse de penalty…

(*) les statistiques de la LFH attribuent 39 % d'arrêts à Hatadou Sako, et 40 % à Floriane André, troisième gardienne nantaise.

Le programme du 13 mars

20 heures : PARIS 92 (8ème) NANTES (5ème). Match avancé de la 20ème journée. Palais des Sports Robert-Charpentier (Issy-les-Moulineaux). Arbitres : MM. Artes et Bolla.

20 heures : BESANCON (4ème) BREST (2ème). Match en retard de la 19ème journée. Palais des Sports Ghani-Yalouz. Arbitres : MM. Carmaux et Mursch.

20h30 : NICE (3ème) METZ (1er). Match en retard de la 19ème journée. Halle des Sports Charles-Ehrmann. Arbitres : Mmes Paradis et Tournant.

LFH : avec Hatadou Sako, y'a pas péno ! 

LBE

mardi 12 mars 2019 - © Laurent Hoppe

 3 min 41 de lecture

A cheval sur la 19ème journée (deux matches en retard) et la 20ème (Paris – Nantes, rencontre avancée), la soirée de mercredi verra Nice (3ème) essayer d’être la première équipe française à faire chuter Metz. L’OGCN dispose d’une botte secrète : les compétences d’Hatadou Sako en matière de jet de 7 mètres. La gardienne azuréenne en a déjà arrêté plus d’une dizaine cette saison.

Qu’ont de commun Paule Baudouin, Mouna Chebbah, Marine Dupuis ou encore Sabrina Zazaï ? Toutes ces tireuses de penaltys, disséminées dans toute la France (Nantes, Chambray, Besançon, Toulon) figurent dans le tableau de chasse d’Hatadou Sako. Une short list loin d’être exhaustive. Au petit jeu du jet de 7 mètres, la gardienne de l’OGC Nice est en effet la meilleure. Celle qui en a paré le plus cette saison (11), ex aequo avec la Nantaise Catherine Gabriel. Dont cinq pour le seul mois de février, et un ''doublé'' contre Dupuis, qui a pesé dans la prise de la troisième place (succès 22-23 dans le Doubs, le 13 février).

Des muses masculines

Sixième sens ? Super pouvoir ? « Un instinct s’est développé cette saison. C’est plaisant », répond la fille de Seine-et-Marne (23 ans). Sa réussite, son aisance croissante dans l’exercice, n’ont toutefois rien de surnaturel. « C’est le fait de travailler régulièrement avec Carmen Martin, Ehsan Abdelmalek, de très bonnes tireuses à 7 mètres. » Quand l’Espagnole et l’Egyptienne sont indisponibles, comme ces dernières semaines, les autres joueuses de champ sont sollicitées. « A la fin des entraînements, je les appelle pour tirer des penaltys. On prend un énorme plaisir à travailler. »

En privé, Hatadou Sako se nourrit beaucoup de ses ''victimes'' passées et futures. « Je regarde le style des joueuses, leur mouvement d’épaule, leur façon de tirer. » On l’imagine sans peine avoir consciencieusement révisé sa Manon Houette, sa Méline Nocandy, les principales spécialistes du genre à Metz. « Je m’inspire aussi des gardiens masculins. Je regarde le PSG, Nikola Portner à Montpellier, Cyril Dumoulin ou Niklas Landin. »

« J'aurais pu rester dix ans à Noisy ! »

Indirectement, ces précepteurs ont aidé l’internationale sénégalaise à « trouver (son) style, à avoir confiance dans (ses) points forts. » A en faire la numéro 1 de sa caste, au pourcentage d’arrêts (*). Et de son club, par extension, la deuxième meilleure défense de LFH. En dix-huit journées, les Azuréennes ont encaissé seulement quatre buts de plus que les leaders messines, qu’elles reçoivent d’ailleurs mercredi à Charles-Ehrmann. Une affiche, un challenge comme Sako et ses équipières les affectionnent.

« Plus on est amoindries, plus on est fortes, plaisante-t-elle à peine. On a réussi à tenir tête à Brest (25-18, le 17 février), à garder notre statut de troisièmes. » Face à des Mosellanes imbattables en championnat (18 victoires d’affilée), qui avaient survolé la manche aller (31-21 aux Arènes, le 10 octobre), « on fera en sorte de livrer le meilleur match possible. La qualité des défenses jouera le rôle principal », pense l’ancienne meilleure gardienne de D2 en 2015-2016, la dernière de ses cinq saisons à Noisy-le-Grand, avec Mezuéla Servier et René-Paul Dessertenne en « piliers de ma formation ». « J’aurais pu y rester dix ans ! Mais quand Nice m’a contacté, Noisy m’a dit que c’était le moment de partir. » Un bon de sortie que doit maudire, aujourd’hui, plus d’une tireuse de penalty…

(*) les statistiques de la LFH attribuent 39 % d'arrêts à Hatadou Sako, et 40 % à Floriane André, troisième gardienne nantaise.

Le programme du 13 mars

20 heures : PARIS 92 (8ème) NANTES (5ème). Match avancé de la 20ème journée. Palais des Sports Robert-Charpentier (Issy-les-Moulineaux). Arbitres : MM. Artes et Bolla.

20 heures : BESANCON (4ème) BREST (2ème). Match en retard de la 19ème journée. Palais des Sports Ghani-Yalouz. Arbitres : MM. Carmaux et Mursch.

20h30 : NICE (3ème) METZ (1er). Match en retard de la 19ème journée. Halle des Sports Charles-Ehrmann. Arbitres : Mmes Paradis et Tournant.