"Chacun est maître de son destin, c'est à nous de créer les causes du bonheur. Il en va de notre responsabilité et de celle de personne d'autre." L'histoire ne dit pas si les joueurs de la section sportive du lycée Raymond Naves de Toulouse et surtout leurs coachs, jeune et plus âgés sont de fervents adeptes du Dalaï Lama, toujours est-il qu'ils ont appliqué à la lettre, les préceptes du chef de file des moines bouddhistes dans leur 2ème journée du Championnat de France UNSS Lycée Garçons Excellence. La veille, le bilan était mitigé. Leur prestation face à Angers était loin d'avoir convaincu et personne n'avait senti au sein de cette équipe, cette solidarité qui fait que rien ne vous résiste et où tout vous sourit. Certes, la pièce aurait pu basculer en leur faveur mais les Angevins avaient su parfaitement négocier leur money-time et s'étaient imposés (certes) par la plus petite des marges (17-16) mais cela suffisait pour prendre la tête de la poule et surtout amorcer le tour suivant avec un maximum de 3 points, alors que Toulouse malgré son succès face à Notre Dame du Château (Monistrol - Haute Loire) qui était pour sa part éliminée, démarrait avec un point. 

L'équation était simple, les deux obstacles qui se dressaient ce jeudi sur la route, étaient à engloutir, sans état d'âme. Pour améliorer le plan comptable mais aussi pour se rassurer. Signe qui ne trompe pas, les Toulousains avaient attaqué leur échauffement avec plus de détermination et d'envie que la veille. L'entrée en matière sera parfaite avec un beak conséquent réalisé d'entrée et une maitrise de l'espace temps et géographique. Même quand les Franciliens ont semblé refaire surface, ils ont été ramenés à la dure réalité que ce serait quasi mission impossible. Il faut dire qu'ils ont été perturbés par l'insolente réussite d'un certain Robin Massip (photo de tête). A croire que lorsqu'il avait posé ses dix orteils à son arrivée sur le parquet, Tournefeuille était pour lui une Terre Promise. On pouvait lui confier les clés du gymnase des Quéfets, c'était lui, le taulier. Ses partenaires vont prendre l'aspiration et maintenir l'avance si chèrement acquise au fil des minutes (20-16). 

La mission de reconquête était à moitié remplie, cinq heures plus tard, il fallait remettre le couvert face à Reims ! Entre temps, Paris était à nouveau sur le front, à l'épreuve de Angers. La calculette était déjà sur la table car cette affaire pouvait se terminer entre équipes ex aequo, départagées uniquement par leur différence particulière de buts. A voir et surtout entendre comment les joueurs de la cité scolaire Claude Bernard, ont célébré leur succès (25-22), on mesure après coup, l'importance du résultat. Trois points étaient la marge nécessaire pour rester qualifié. 

En fin d'après-midi, 2ème charge à écarter, François Arago de Reims. Les débuts ont été poussifs, aucun des Toulousains ne prenant pas l'ascendant. Il faudra attendre la seconde période et les vingt minutes pour voir le lycée Raymond-Naves, glisser sur la vague dans une ambiance soutenue par tout l'ensemble de la section sportive. Avec dans le rôle du vitrificateur, Abel Sapinart, bien discret jusque-là mais répondant présent lorsqu'on le sollicitait. Sept buts pour le longiligne arrière du Fénix. Antoine Labérenne marquera même un but sur contre-attaque Les Rémois ont pris l'eau de part en part et n'ont su apporter aucune solution efficace (30-29). Cela suffisait au bonheur des Occitans pour retrouver (comme l'an passé à Besançon) le carré final du championnat de France. 

Les principaux résultats de la journée 
Poule A 

 Poule B 

 en gras, les qualifiés pour les demis.....

à 8h30 en simultané : Raymond Naves Toulouse - E. Zola  Aix  et   Algoud Laffemas Valence - Claude Bernard Paris

11h00 en simultané : places 5/6 : Chevrollier Angers - Mermoz Montpellier  places 7/8: J. Bart Dunkerque - Arago Reims 

Finale 3/4 à 13h00   -   Finale 1/2 à 14h00

La journée du jeudi en photos par Yves MICHEL