Montpellier sait toujours se retrouver dans les grandes occasions. Et peu importe si par moments, la manière n'est pas au rendez-vous. Dans l'effectif héraultais, l'efficacité reste inscrite dans l'ADN. Tactiquement, les hommes d'Erick Mathé avaient parfaitement bien préparé leur affaire. Le calque du match aller au Danemark était toujours présent dans leur mémoire et pour pouvoir enrayer les desseins de Gudme (actuel 2è de la Ligue danoise), il fallait avant toutes choses contrer ce jeu à 7 qui leur avait souvent problème, il y a une semaine lors du match aller. Les six buts d'écart avaient fait mal dans les têtes. Ce mardi, Valentin Porte et ses partenaires ont pris la rencontre par le bon bout avec dès la 12è, un avantage de cinq longueurs. Mais il fallait bien s'attendre à ce que les Nordiques réagissent. Ils vont le faire sur un temps faible des Héraultais sans pour autant que la tendance ne bascule vraiment en leur faveur. 

Le MHB est resté maître du tableau d'affichage avec dans les dix dernières minutes, un mano a mano qui a laissé le public du FDI Stadium en haleine. Il faudra par exemple une dernière réalisation d'Arthur Lenne (meilleur buteur de la soirée avec son frangin Yanis) à une seconde du terme pour que tout le monde puisse exulter et savoure une qualification directe pour le quarts de l'épreuve (30-28). Au tableau des staisfactions, la défense montpelliéraine qui n'a eu de cesse de contrecarrer les velléités nordiques. Huereusement, car l'attaque n'a pas été aussi efficiente qu'espérée. Mais comme le faisait remarquer le gardien Rémi Desbonnet, "le mental a fait le reste, quand on se fait remonter et que cela peut mal tourner pour nous." Cette tâche accomplie, le MHB va désormais pouvoir se pencher sur l'autre dossier en cours, le championnat avec dès vendredi, la réception du voisin d'Istres. Quant à l'Europe, il y aura une ultime rencontre le 4 mars en tour principal, en Suisse à Lucerne mais son issue n'aura aucun impact. Montpellier assure sa place dans le Top 8 avec deux rendez-vous importants, les 22 et 29 avril. 

Evolution du score: 4-1 (5) 8-4 (10) 10-7 (15) 11-10 (20) 12-11 (25) 17-14 (MT) 18-16 (35) 21-19 (40) 24-22 (45) 26-24 (50) 28-26 (55) 30-28 (FIN)



A 250 km plus à l'ouest, Toulouse accueillait un peu plus tôt en fin d'après-midi, les redoutables Allemands de Flensburg avec leur armada d'internationaux. Le Fénix peut être à la fois fier et satisfait de la copie qu'il a rendu. Il lui fallait remporter cette confrontation pour pencher directement en quarts. Lorsque les locataires de la Bundesliga ont accéléré et pris un avantage qui aurait pu se'avérer conséquent (+3 à la 36è), on pouvait imaginet que les partenaires de Nemanja Ilic (encore stratosphérique avec 10 buts à 91% dont un 5/5 à 7m - photo ci-dessus) auraient temporisé et surtout n'auraient pas pris des risques incoinsidérés pour une qualification (certes pour les barrages) qui leur était déjà acquise. Mais poussés par une ambiance des grands soirs, un ambianceur Yoann Crouzillat digne des grandes soirées de Bercy, il était hors de question qu'ils sortent de leur arena , les mines basses. Peu importe si en face, les Golla, Pytlick, Jorgensen (véritable poison avec 9 réalisations) et autre Kirkelokke avaient pris leurs aises et trouver des solutions notamment au près. Les hommes de Danijel Andjelkovic ont fait fructifier chaque minute de leur temps et l'égalisation (35-35) quasiment sur le buzzer, de "Baky" Diallo est la personnification d'une hargne, d'une volonté à toute épreuve. De la ressource, cette équipe haut-garonnaise en a à revendre. Enfin, juste ce qu'il faut car elle n'a pas été épargnée au cours de la semaine écoulée avec en trois jours, la perte de deux éléments moteur, le capitaine Maxime Gilbert et le Portugais Gonçalo Vieira.. Victimes de la même blessure (tendon d'Achille). Se battre jusqu'au bout, a payé. Et Toulouse pourra avancer que Flensburg n'est jamais parvenu à s'imposer. Il y a une semaine, sur ses terres dans le nord de l'Allemagne (avec déjà un score de parité, (34-34) et cette fois-ci. Dans quel état physique, les joueurs de la Ville Rose se présenteront-ils dès ce vendredi à Chambéry ? Ca c'est une autre histoire car les organismes ont été sollicités. La satisfaction est savourée sur le moment, ils sont encore en vie en Ligue Européenne avec un obstacle-barrage à franchir dans un mois. Même si sur ce tour principal, il leur reste un dernier déplacement à Tatabanya qui n'aura aucune incidence.

Evolution du score: 2-3 (5) 3-7 (10) 6-10 (15) 10-13 (20) 13-15 (25) 17-19 (MT) 21-23 (35) 24-25 (40) 28-28 (45) 29-31 (50) 32-33 (55) 35-35 (FIN)

Dans le groupe 2 de la LIgue Européenne, c'était le rendez-vous que tout le monde attendait. Celui qui allait décider de qui basculerait en pôle position et validerait son billet directement pour les quarts. Sauf que cette saison, sur ses terres basques, Irun est intraitable et soigne sa réputation. Si Limoges a fait la course en tête pratiquement toute la 1ère période, la tendance s'est inversée juste avant la pause avant de renvoyer les deux formations dos à dos aux vestiaires (15-15). Il suffira un coup d'accélérateur de l'arrière gauche grec Theodoros Boksos (3 buts en 2' dès la reprise) pour que Irun développe ses intentions et évolue sans complexe face à des LImougeauds qui ont commencé à se désagréger. Aucun rythme, des intentions limitées et une défense, notamment le bloc central, en week-end prolongé, si Ihor Turchenko (6/9), Faruk Yusuf, Seif Yehia El Deraa (5 buts) ont le plus souvent entretenu la flamme, c'est à peu près tout ce qu'on retiendra de l'ensemble piloté par Alberto Entrerrios. Dès lors que les Basques ont imposé leur loi, la révolte n'a pas eu lieu. Même scénario que pour Toulouse, l'Europe se conjuguera en termes de "barrages". Avant cela, le championnat aura repris ses droits avec un déplacement des plus piégeux à Nîmes. 

Evolution du score: 3-3 (5) 6-5 (10) 7-9 (15) 9-11 (20) 11-12 (25) 15-15 (MT) 19-17 (35) 22-19 (40) 24-21 (45) 28-22 (50) 31-26 (55) 35-30 (FIN)