Deux bonnes nouvelles à l’issue de cette rencontre à sens unique. La France est qualifiée pour le Tour Principal qui se déroulera dès mardi à Varazdin à 340 kms un peu plus au nord de son lieu de résidence actuel, à la frontière de la Hongrie et de l’Autriche. 2ème satisfaction, c’est le retour d’Elohim Prandi en compétition officielle. Le Parisien a passé un peu moins de 25 minutes sur le parquet, a inscrit 4 buts pour 7 tentatives et même si sa convalescence se poursuit après son souci à l’épaule, son niveau ne cesse d’augmenter. « J’ai été hésitant en 1ère intention parce qu’on veut bien faire mais pas trop, avoue-t-il au micro de BeIn, on ne veut pas s’effacer en même temps, c’est un peu un cercle vicieux, j’ai laissé venir à moi et au bout d’un moment, je me suis relâché, je le ressens et ça va monter crescendo au fur et à mesure, je ne suis pas inquiet par rapport à ca. Tout n’était pas parfait mais je suis satisfait d’entrer dans cette compétition auprès des gars et progresser très rapidement pour contribuer au maximum aux prestations de l’équipe. » Ce jeudi soir, seuls les gardiens (Rémi Desbonnet en 1ère et Samir Bellahcène par la suite) et les défenseurs Karl Konan et Luka Karabatic, sorti quelques minutes après avoir pris sur l’arcade gauche, le coude de Thibaud Briet qui voulait récupérer un ballon en l’air, n’ont pas marqué. Tout le reste du banc que Guillaume Gille a rapidement lancé dans l’arène, s’est fait plaisir et a apporté sa pierre. Avec une mention particulière pour Nedim Remili, Dika Mem et Thibaud Briet, les plus gros performeurs.
Si la mise en place face au Koweït, a pris dix minutes, juste après le 1er des deux échecs de Melvyn Richardson à 7m, la France s’est envolée et a infligé à son adversaire, un affront magistral. Un 10/0 en 13 minutes ! A la 20ème, il y avait longtemps que le match était plié. Et loin de se satisfaire de l’aisance qu’ils s’étaient octroyées, les Bleus vont presser encore et encore sur le bouton. En face, seul le gardien s’est véritablement illustré mais à côté de partenaires amorphes, maladroits et dépourvus de tout sens collectif, ses 15 parades n’ont pas été suivies d’effet. Pris de vitesse, les Koweitiens ont vite abdiqué, totalement asphyxiés. Treize unités de retard à la pause, le gouffre s’est creusé au retour du vestiaire, au point de devenir abyssal. Le portier Althafiri connaîtra encore quelques relents de réussite, il y aura chez les Tricolores, quelques largesses en défense, mais rien de bien inquiétant pour ne pas continuer la démonstration et intensifier la déferlante jusqu’à l’ultime buzzer (19-43).
Le Koweït a encore un espoir d’éviter l’humiliation et rester dans le trio de tête si dans deux jours, il bat son (presque) voisin, le Qatar. La France elle, n’a pas de souci à se faire. Elle est d’ores et déjà qualifiée pour le Tour Principal à Varazdin à l’intérieur des terres croates et elle rencontrera dès mardi prochain, dans ce qui n’est pas un ordre établi, la Hongrie, les Pays Bas et la Macédoine du nord. C’est à partir de ce moment-là, que la vraie compétition débutera entre grandes personnes du handball. Avant cela, pour encore faire grossir leur capital points, Ludo Fabregas et ses partenaires se doivent de battre l'Autriche, samedi, pour clôturer la phase préliminaire.
Groupe C – Tour Préliminaire – jeudi 16 janvier 2025
A Porec (Croatie), Zatika Arena
Koweit - France 19 - 43 (MT : 8-21)
Arbitres : Mariana Garcia & Maria Ines Paolantoni (Argentine)
Evolution du score : 2-3 (5) 5-5 (10) 5-10 (15) 5-14 (20) 6-18 (25) 8-21 (MT) 12-24 (35) 13-26 (40) 14-31 (45) 14-35 (50) 15-40 (55) 19-43 (FIN)