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La France en représentation à Toulouse

Euro

samedi 4 novembre 2023 - © Yves Michel

 4 min 26 de lecture

Une formalité face à la Roumanie (40-21) mais le contraire aurait été étonnant tant la différence de niveau était flagrante. L'équipe de France masculine a entamé un long périple qui doit se terminer l'été prochain, si tout va bien du côté de Lille où se déroulera la quintessence du tournoi olympique de handball.

L’écart est conséquent (40-21) mais tout était écrit bien avant que Messieurs Schulze et Toennies, les deux arbitres venus d’Allemagne, ne donnent le coup d’envoi de cette rencontre amicale. La Roumanie a rapidement montré ses limites. Ou plutôt l’équipe de France a de bout en bout, fait preuve de sérieux et n’a jamais voulu lâcher son emprise. Hugo Descat a allumé la mèche, ses partenaires n’ont fait que souffler dessus. Les Toulousains présents dans le nombreux public qui avait garni les gradins (le match se disputait à guichets fermés) ont pu notamment apprécier la détermination de Valentin Porte qui pendant huit saisons (jusqu’en 2016), a porté les couleurs du Fenix. Trois buts consécutifs, comme pour envoyer à l'adversaire un signal net et précis et lui ôter tout espoir de pouvoir rivaliser avec les Bleus. Comme il l’avait fait deux jours plus tôt face au Monténégro en partageant le score à la pause mais en s’inclinant au final de dix longueurs. Après que le capitaine du MHB ait trompé pour la 3ème fois le portier des Carpates, l’addition commençait à chiffrer (+6). Nullement rassasiés, les joueurs de Guillaume Gille ont rajouté des suppléments à la carte. Les Roumains ont vu défiler les plats sans pouvoir (ou si peu) participer au festin. Depuis qu’il est en Roumanie, Xavi Pascual qui a connu les feux de la rampe lorsqu’il n’y a pas si longtemps, il coachait le Barça, s’est rapidement fait une raison. L’impuissance voire la résignation a vite gagné son esprit. Face à l’équipe de France, le danger venait de partout. De Ludo Fabregas (photo de tête) à Dika Mem, Benoit Kounkoud ou Elohim Prandi, tout le monde a participé à la fête même les trois gardiens qui avaient été couchés sur la feuille de match. Sans que le niveau ne baisse. Onze unités d’avance à la pause, dix-huit à la 42ème, vingt-un dix minutes plus tard grâce à un ‘’3 à la suite’’ d’un autre ancien Toulousain Aymeric Minne (photo ci-dessous), comment voulez-vous que le Palais des Sports de la ville rose reste muet ? Ici, si tu cognes, tu gagnes et les Français tout en restant d’une correction exemplaire, se sont fait plaisir. Histoire de parachever une semaine débutée à la Maison du handball où Guillaume Gille avait tenu à faire à une revue d’effectif et à symboliquement donner le top départ d’un périple qui passera par l’Allemagne et l’Euro en janvier avant de prendre fin en août avec un rendez-vous olympique très attendu. «Ce match arrivait comme un temps d’évaluation après quelques jours de travail. La copie qui est rendue est très propre. Bien évidemment, l’adversité ne nous permet pas de tirer tous les enseignements qu’on aurait souhaités avoir après une rencontre de fin de semaine internationale mais cette différence de niveau est liée à la qualité de l’ensemble de nos joueurs. Notamment défensive et sur le grand espace qui nous a permis de mettre à mal l’équipe roumaine. Elle sera à l’Euro et elle va poser des poser des problèmes à d’autres nations.» A deux qualifiés par poule et avec notamment l’Espagne, la Croatie et l’Autriche comme opposants, il est fort peu probable que la Roumanie fasse des étincelles en Allemagne. On attend plus des Tricolores dont l’objectif premier est de basculer parmi les douze meilleurs. « C’est pour moi une belle 1ère impression dans cette saison qui débute et qui nous permet aussi de lever le bout du nez car l’Euro va très vite arriver. On peut presque lancer un compte à rebours. » Avant de penser à l’épreuve outre-Rhin, les Bleus continueront leur préparation à la Maison du Handball du 21 au 24 décembre avant d’aller à Nantes et communier avec un public entièrement acquis à leur cause. Pour cela, deux confrontations sont programmées face à la Tunisie et au Brésil dans le chef-lieu de Loire Atlantique les 4 et 6 janvier.   



A Toulouse, Palais des Sports André Brouat, samedi 4 novembre 2023
France – Roumanie : 40-21 (mi-temps : 20-9)

4500 spectateurs 
Arbitres : Robert Schulze et Tobias Toennies (Allemagne)

Evolution du score : 5-2 (5) 10-3 (10) 13-6 (15) 16-6 (20) 17-7 (25) 20-9 (MT) 25-10 (35) 28-12 (40) 31-14 (45) 36-17 (50) 39-18 (55) 40-21 (FIN) 

France : Bellahcene (4 arrêts / 10 tirs), Bolzinger (2 arrêts / 11 tirs dont 0/2 sur pen.), Desbonnet (5/12 dont 0/2 sur pen.) --  Minne (4 buts / 4 tirs), Remili (0/1), Prandi (3/3), Richardson (3/5), Mem (3/3), Tournat (2/3), N. Karabatic (1/1), Mahé (2/3), N’Guessan (0/1), L. Karabatic (1/3), Fabregas (6/7), Descat (2/4), Porte (5/5), Kounkoud (4/5), Nahi (4/5), Konan
Roumanie : Iancu (3 arrêts / 13 tirs), Vasile (2/32) -- Dedu (1 but / 2 tirs), Nistor-Ionita (1/2), Tarita (3/4), Botea (1/7), Rotaru, Ilie (2/4), Constantina (2/3), Ghita (3/3), Grigoraș (2/5), Sadoveac (0/2), Dragan (3/3), Caba (0/1), Negru (3/3), Racotea, Militaru, Neagu, Stanciuc (0/2), Kuduz (1/4)

Le diaporama du match France-Roumanie....

La France en représentation à Toulouse  

Euro

samedi 4 novembre 2023 - © Yves Michel

 4 min 26 de lecture

Une formalité face à la Roumanie (40-21) mais le contraire aurait été étonnant tant la différence de niveau était flagrante. L'équipe de France masculine a entamé un long périple qui doit se terminer l'été prochain, si tout va bien du côté de Lille où se déroulera la quintessence du tournoi olympique de handball.

L’écart est conséquent (40-21) mais tout était écrit bien avant que Messieurs Schulze et Toennies, les deux arbitres venus d’Allemagne, ne donnent le coup d’envoi de cette rencontre amicale. La Roumanie a rapidement montré ses limites. Ou plutôt l’équipe de France a de bout en bout, fait preuve de sérieux et n’a jamais voulu lâcher son emprise. Hugo Descat a allumé la mèche, ses partenaires n’ont fait que souffler dessus. Les Toulousains présents dans le nombreux public qui avait garni les gradins (le match se disputait à guichets fermés) ont pu notamment apprécier la détermination de Valentin Porte qui pendant huit saisons (jusqu’en 2016), a porté les couleurs du Fenix. Trois buts consécutifs, comme pour envoyer à l'adversaire un signal net et précis et lui ôter tout espoir de pouvoir rivaliser avec les Bleus. Comme il l’avait fait deux jours plus tôt face au Monténégro en partageant le score à la pause mais en s’inclinant au final de dix longueurs. Après que le capitaine du MHB ait trompé pour la 3ème fois le portier des Carpates, l’addition commençait à chiffrer (+6). Nullement rassasiés, les joueurs de Guillaume Gille ont rajouté des suppléments à la carte. Les Roumains ont vu défiler les plats sans pouvoir (ou si peu) participer au festin. Depuis qu’il est en Roumanie, Xavi Pascual qui a connu les feux de la rampe lorsqu’il n’y a pas si longtemps, il coachait le Barça, s’est rapidement fait une raison. L’impuissance voire la résignation a vite gagné son esprit. Face à l’équipe de France, le danger venait de partout. De Ludo Fabregas (photo de tête) à Dika Mem, Benoit Kounkoud ou Elohim Prandi, tout le monde a participé à la fête même les trois gardiens qui avaient été couchés sur la feuille de match. Sans que le niveau ne baisse. Onze unités d’avance à la pause, dix-huit à la 42ème, vingt-un dix minutes plus tard grâce à un ‘’3 à la suite’’ d’un autre ancien Toulousain Aymeric Minne (photo ci-dessous), comment voulez-vous que le Palais des Sports de la ville rose reste muet ? Ici, si tu cognes, tu gagnes et les Français tout en restant d’une correction exemplaire, se sont fait plaisir. Histoire de parachever une semaine débutée à la Maison du handball où Guillaume Gille avait tenu à faire à une revue d’effectif et à symboliquement donner le top départ d’un périple qui passera par l’Allemagne et l’Euro en janvier avant de prendre fin en août avec un rendez-vous olympique très attendu. «Ce match arrivait comme un temps d’évaluation après quelques jours de travail. La copie qui est rendue est très propre. Bien évidemment, l’adversité ne nous permet pas de tirer tous les enseignements qu’on aurait souhaités avoir après une rencontre de fin de semaine internationale mais cette différence de niveau est liée à la qualité de l’ensemble de nos joueurs. Notamment défensive et sur le grand espace qui nous a permis de mettre à mal l’équipe roumaine. Elle sera à l’Euro et elle va poser des poser des problèmes à d’autres nations.» A deux qualifiés par poule et avec notamment l’Espagne, la Croatie et l’Autriche comme opposants, il est fort peu probable que la Roumanie fasse des étincelles en Allemagne. On attend plus des Tricolores dont l’objectif premier est de basculer parmi les douze meilleurs. « C’est pour moi une belle 1ère impression dans cette saison qui débute et qui nous permet aussi de lever le bout du nez car l’Euro va très vite arriver. On peut presque lancer un compte à rebours. » Avant de penser à l’épreuve outre-Rhin, les Bleus continueront leur préparation à la Maison du Handball du 21 au 24 décembre avant d’aller à Nantes et communier avec un public entièrement acquis à leur cause. Pour cela, deux confrontations sont programmées face à la Tunisie et au Brésil dans le chef-lieu de Loire Atlantique les 4 et 6 janvier.   



A Toulouse, Palais des Sports André Brouat, samedi 4 novembre 2023
France – Roumanie : 40-21 (mi-temps : 20-9)

4500 spectateurs 
Arbitres : Robert Schulze et Tobias Toennies (Allemagne)

Evolution du score : 5-2 (5) 10-3 (10) 13-6 (15) 16-6 (20) 17-7 (25) 20-9 (MT) 25-10 (35) 28-12 (40) 31-14 (45) 36-17 (50) 39-18 (55) 40-21 (FIN) 

France : Bellahcene (4 arrêts / 10 tirs), Bolzinger (2 arrêts / 11 tirs dont 0/2 sur pen.), Desbonnet (5/12 dont 0/2 sur pen.) --  Minne (4 buts / 4 tirs), Remili (0/1), Prandi (3/3), Richardson (3/5), Mem (3/3), Tournat (2/3), N. Karabatic (1/1), Mahé (2/3), N’Guessan (0/1), L. Karabatic (1/3), Fabregas (6/7), Descat (2/4), Porte (5/5), Kounkoud (4/5), Nahi (4/5), Konan
Roumanie : Iancu (3 arrêts / 13 tirs), Vasile (2/32) -- Dedu (1 but / 2 tirs), Nistor-Ionita (1/2), Tarita (3/4), Botea (1/7), Rotaru, Ilie (2/4), Constantina (2/3), Ghita (3/3), Grigoraș (2/5), Sadoveac (0/2), Dragan (3/3), Caba (0/1), Negru (3/3), Racotea, Militaru, Neagu, Stanciuc (0/2), Kuduz (1/4)

Le diaporama du match France-Roumanie....

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