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On prend les mêmes et on recommence ?

LMSL

mercredi 6 septembre 2023 - © Yves Michel

 8 min 7 de lecture

En cette année olympique, la saison 2023-2024 de Starligue va-t-elle réserver des surprises ? Qui peut prétendre renverser le Paris Saint Germain, inusable champion de la décennie ? Chacun va répondre à ses objectifs. Autant en haut du classement mais aussi en bas pour éviter la relégation.

Sur quatre jours. En Starligue, la 1ère journée de la saison 2023-2024 débute ce jeudi et se cloture dimanche avec d'ores et déjà des confrontations qui sentent la poudre comme ce PSG - Limoges programmé en ouverture, ce St Raphaël - Nantes ou ce Nîmes - Chambéry prévus respectivement samedi et dimanche. Le chemin sera long jusqu'au 31 mai lorsque le rideau tombera sur cette version de l'élite. D'autant que les rendez-vous seront nombreux avec pour les internationaux, deux marqueurs. Le championnat d'Europe en Allemagne (du 10 au 28 janvier 2024) et les Jeux Olympiques à Paris et Lille (du 25 juillet au 11 août). 

Avant même que les 1ers crissements des semelles ne se fassent entendre sur la surface des parquets, les pronostics sont lancés sur la hiérarchie dans le championnat. Se dirige-t-on vers un fac similé des précédentes éditions avec la poursuite de l'hégémonie parisienne au sommet, Montpellier, Nantes voire Nîmes dans le rôle des poursuivants et toujours les mêmes clubs promis à éviter la relégation ?

Si les dix buts d’écart ne reflètent pas la différence qui existe entre les deux équipes, en remportant largement le Trophée des Champions (35-25) aux dépens de Nantes, le PSG a marqué son territoire. « On a vu c’est vrai, une équipe bien en place, collectivement bien huilée face à un adversaire qui a longtemps balbutié son handball, souligne François-Xavier Houlet, le consultant de BeIN Sports. Mais pour moi, ce n’est que la photo d’un match.» Pour sa dernière au plus haut niveau, Nikola Karabatic a exprimé sa volonté de vivre une saison exceptionnelle ponctuée l’été prochain par les Jeux dans la capitale. « Pour lui, ça va être autant un championnat qu'une tournée. Contre Nantes, j’ai vu un mec heureux à prendre et à donner du plaisir. Il ne sera certainement pas un poids pour ses partenaires. Après, par rapport à ce qui va se passer au-delà de sa carrière en club, c'est autre chose. » Du côté de Montpellier, c’est surtout de Patrice Canayer dont il a été question ces derniers jours puisque l'emblématique coach a annoncé qu’il quitterait le club en  juin prochain. Au-delà de savoir qui le remplacera, comment vont réagir les joueurs cadres ? Auront-ils le temps d’avoir des états d’âme avec le programme qui les attend puisque le MHB sera le second représentant français en Ligue des Champions ? « Je ne crois pas une seule seconde à un laisser-aller de la part des joueurs et l’ombre d’un début de déconcentration de Patrice. » Nantes qui fête ses 70 ans d’existence et qui vient de pérenniser Greg Cojean à sa tête entend bien se mêler à la lutte pour le titre. Le mois qui arrive avec les déplacements à Saint-Raphaël et Toulouse ainsi que la réception du PSG (début octobre) sera un excellent révélateur même si le revers au Trophée des Champions peut troubler les esprits. «Le plus inquiétant, c’est la manière dont ça s’est déroulé. L’intégration des recrues parait plus compliquée notamment sur le poste de pivot avec un jeune suédois (Holghielm) qui va devoir s’imposer.» 



A Chambéry, on s’est fixé de faire aussi bien que lors du précédent exercice. Les Savoyards qui entreront directement en phase de groupe de la Ligue Européenne, n’ont pas été épargnés pendant la préparation avec le retrait à droite, d’Alexandre Tritta et du Brésilien Gustavo Rodrigues. C’est désormais une course contre la montre que va engager le staff pour que Maximilian Jonsson, le joker médical soit opérationnel. Et très vite... En prévision des deux déplacements à venir, à Nîmes et Montpellier. 

Ce 4ème et (apparemment encore) seul accessit à l’Europe est l’objet de toutes les convoitises. Ce n’est pas passé loin pour Nîmes en juin dernier. A un point près. Pour les Gardois, la fin de saison a été animée avec le renoncement de Ljubomir Vranjes. Le Suédois se voyait sans doute dans un costume un peu trop étriqué pour lui. La page est tournée et David Tebib a opté pour une solution maison en faisant confiance à Yann Balmossière qui sera épaulé par Jérôme Chauvet. Pas de folies côté turn over, un Egyptien en a chassé un autre. L’arrière gauche Ahmed Hesham (photo ci-dessus) a atterri chez le voisin montpelliérain, l’arrière droit Mohab Abdelhak a débarqué du Caire. « La question est de savoir comment combler le vide laissé par Hesham qui figure parmi les meilleurs arrières gauche du championnat. » A l’instar de l’USAM, Toulouse mais aussi Aix en Provence aimeraient bien renouer avec une coupe continentale. Voilà deux ans que Danijel Andjelkovic est désigné meilleur coach de l’élite par les internautes et c’est mérité tant le travail du Serbe est apprécié depuis qu’il a été investi entraîneur principal. Pour Toulouse, l’objectif est de maintenir une régularité dans le Top 6 de Starligue. « Ce sera difficile de réitérer ce qui s’est passé la saison écoulée en battant les trois gros. Ça tiendrait du miracle, conçoit F-X Houlet. Le départ de Balenciaga peut être préjudiciable. On disait de Danijel qu’il était un peu Mr Bricolage, il faudra qu’il continue à l’être. » A Aix en Provence, la saison passée n’a pas laissé un souvenir impérissable. Le 4ème budget de l’élite terminant péniblement 11ème, c’est plutôt inattendu. Après Thierry Anti et Benjamin Pavoni et en attendant Magnus Andersson, Philippe Gardent assure l’intérim. Et cela a plutôt mal débuté puisque les Provençaux ont été sortis de la coupe de France par Tremblay mais il manquait Lagarde et Tarrafeta. 

On attendra beaucoup de Limoges. Malgré de gros moyens, des partenaires en masse et un soutien populaire non négligeable, les Limougeauds cherchent encore leur identité et ont encore remanié leur effectif avec cinq arrivées pour six départs. «Entrerrios aborde sa 2ème saison comme coach, il aura les coudées plus franches. »



A St Raphaël, les ambitions sont intactes même si depuis 2018, les Varois ne flirtent plus avec les sommets et que la 7ème place en juin est inespérée malgré la présence de Vincent Gérard, très vite sorti du projet. Sept joueurs (dont Di Panda qui arrête sa carrière) sont en fin de contrat. Dunkerque assure avec l'arrivée de Jean-Loup Faustin comme dépositaire du jeu et tente un pari avec l'incorporation du pivot japonais Yoshida (photo ci-dessus). « Dunkerque a débuté une mutation incroyable en inscrivant beaucoup de buts mais ils en encaissent aussi énormément. Il faut voir jusqu'où ils peuvent aller car ce n'est pas leur culture. » 

Chartres. Il y a un beau projet avec la livraison d'un palais des sports prévue en principe courant mars 2024. Mais les résultats se font attendre (13ème en juin). Stojinovic a été investi entraîneur à la mi-avril à la place de Toni Gerona avec en coulisses Thierry Anti dans un rôle de conseiller. On se rappelle de l'expérience Serdarusic dans le dos de Roussel il y a 10 ans à Aix. Cela avait conduit au début de la phase retour, au limogeage du second et à l'intronisation du 1er.

Cette saison, Cesson apparait comme une énigme. Où se situe l'équipe bretonne et surtout quelle est sa progression ? La phase de préparation n'a rien apporté de convaincant. Certes il y a eu la qualif en Coupe de France mais quelques jours plus tard, ce revers à domicile face à Dijon. « Superbe progression des Cessonnais il y a deux ans, intraitables à domicile, souligne le consultant de BeIn mais ça s'est compliqué la saison passée. La prépa a été perturbée par une série de blessures, j'attends de voir.»  Avec déjà dès samedi un match capital, face à Saran, un adversaire direct pour éviter le pire. 

En juin dernier, Istres et Sélestat n'ont pas survécu à l'élite. Saran et Dijon ont pris leur place avec l'espoir d'y rester. Les deux formations ont ceci en commun d'être conduites par le même coach depuis un long bail, ce qui peut être un atout. Si Saran parait mieux armé avec l'arrivée de joueurs d'expérience comme William Accambray et Yann Genty, les Bourguignons qui ont du attendre la fin des play-offs pour basculer en D1, ont fait selon leurs moyens. « La bonne pioche c'est le Portugais Gaspard dans les cages qui associé à Hellal, va faire beaucoup de bien. L'équipe est encore sur la réussite de la saison dernière, ça joue correctement, ils se connaissent bien. Combien de temps l'effet de surprise va-t-il durer ?» 

Lors du précédent exercice, le Val-de-Marne a pu maintenir ses deux représentants en Starligue. Appelé à la rescousse à la trêve en janvier, Didier Dinart a réussi sa mission à Ivry mais le couperet de la relégation n'est pas passé loin. La seule différence cette fois, « il a pu composer une équipe avec les joueurs qu'il souhaitait.» Pourtant, cela a mal débuté avec une élimination en Coupe de France face à Sélestat. Créteil a tremblé jusqu'à la fin et le peu de mouvements enregistré pendant l'été n'augure rien de bon pour la suite. « Pour les deux, on peut s'attendre à un scénario identique à la saison dernière. Je ne pense pas qu'ils puissent viser plus haut que le maintien.» 

En résumé....

La grosse côte : PSG Handball

En embuscade : Montpellier, Nantes 
Pour les accessits : Nîmes, Pays d’Aix, Chambéry 
En attente de confirmation : Toulouse, St Raphaël, Limoges, Dunkerque
L’incertitude : Chartres, Cesson, Saran 
L’inquiétude : Dijon, Ivry, Créteil 

On prend les mêmes et on recommence ?  

LMSL

mercredi 6 septembre 2023 - © Yves Michel

 8 min 7 de lecture

En cette année olympique, la saison 2023-2024 de Starligue va-t-elle réserver des surprises ? Qui peut prétendre renverser le Paris Saint Germain, inusable champion de la décennie ? Chacun va répondre à ses objectifs. Autant en haut du classement mais aussi en bas pour éviter la relégation.

Sur quatre jours. En Starligue, la 1ère journée de la saison 2023-2024 débute ce jeudi et se cloture dimanche avec d'ores et déjà des confrontations qui sentent la poudre comme ce PSG - Limoges programmé en ouverture, ce St Raphaël - Nantes ou ce Nîmes - Chambéry prévus respectivement samedi et dimanche. Le chemin sera long jusqu'au 31 mai lorsque le rideau tombera sur cette version de l'élite. D'autant que les rendez-vous seront nombreux avec pour les internationaux, deux marqueurs. Le championnat d'Europe en Allemagne (du 10 au 28 janvier 2024) et les Jeux Olympiques à Paris et Lille (du 25 juillet au 11 août). 

Avant même que les 1ers crissements des semelles ne se fassent entendre sur la surface des parquets, les pronostics sont lancés sur la hiérarchie dans le championnat. Se dirige-t-on vers un fac similé des précédentes éditions avec la poursuite de l'hégémonie parisienne au sommet, Montpellier, Nantes voire Nîmes dans le rôle des poursuivants et toujours les mêmes clubs promis à éviter la relégation ?

Si les dix buts d’écart ne reflètent pas la différence qui existe entre les deux équipes, en remportant largement le Trophée des Champions (35-25) aux dépens de Nantes, le PSG a marqué son territoire. « On a vu c’est vrai, une équipe bien en place, collectivement bien huilée face à un adversaire qui a longtemps balbutié son handball, souligne François-Xavier Houlet, le consultant de BeIN Sports. Mais pour moi, ce n’est que la photo d’un match.» Pour sa dernière au plus haut niveau, Nikola Karabatic a exprimé sa volonté de vivre une saison exceptionnelle ponctuée l’été prochain par les Jeux dans la capitale. « Pour lui, ça va être autant un championnat qu'une tournée. Contre Nantes, j’ai vu un mec heureux à prendre et à donner du plaisir. Il ne sera certainement pas un poids pour ses partenaires. Après, par rapport à ce qui va se passer au-delà de sa carrière en club, c'est autre chose. » Du côté de Montpellier, c’est surtout de Patrice Canayer dont il a été question ces derniers jours puisque l'emblématique coach a annoncé qu’il quitterait le club en  juin prochain. Au-delà de savoir qui le remplacera, comment vont réagir les joueurs cadres ? Auront-ils le temps d’avoir des états d’âme avec le programme qui les attend puisque le MHB sera le second représentant français en Ligue des Champions ? « Je ne crois pas une seule seconde à un laisser-aller de la part des joueurs et l’ombre d’un début de déconcentration de Patrice. » Nantes qui fête ses 70 ans d’existence et qui vient de pérenniser Greg Cojean à sa tête entend bien se mêler à la lutte pour le titre. Le mois qui arrive avec les déplacements à Saint-Raphaël et Toulouse ainsi que la réception du PSG (début octobre) sera un excellent révélateur même si le revers au Trophée des Champions peut troubler les esprits. «Le plus inquiétant, c’est la manière dont ça s’est déroulé. L’intégration des recrues parait plus compliquée notamment sur le poste de pivot avec un jeune suédois (Holghielm) qui va devoir s’imposer.» 



A Chambéry, on s’est fixé de faire aussi bien que lors du précédent exercice. Les Savoyards qui entreront directement en phase de groupe de la Ligue Européenne, n’ont pas été épargnés pendant la préparation avec le retrait à droite, d’Alexandre Tritta et du Brésilien Gustavo Rodrigues. C’est désormais une course contre la montre que va engager le staff pour que Maximilian Jonsson, le joker médical soit opérationnel. Et très vite... En prévision des deux déplacements à venir, à Nîmes et Montpellier. 

Ce 4ème et (apparemment encore) seul accessit à l’Europe est l’objet de toutes les convoitises. Ce n’est pas passé loin pour Nîmes en juin dernier. A un point près. Pour les Gardois, la fin de saison a été animée avec le renoncement de Ljubomir Vranjes. Le Suédois se voyait sans doute dans un costume un peu trop étriqué pour lui. La page est tournée et David Tebib a opté pour une solution maison en faisant confiance à Yann Balmossière qui sera épaulé par Jérôme Chauvet. Pas de folies côté turn over, un Egyptien en a chassé un autre. L’arrière gauche Ahmed Hesham (photo ci-dessus) a atterri chez le voisin montpelliérain, l’arrière droit Mohab Abdelhak a débarqué du Caire. « La question est de savoir comment combler le vide laissé par Hesham qui figure parmi les meilleurs arrières gauche du championnat. » A l’instar de l’USAM, Toulouse mais aussi Aix en Provence aimeraient bien renouer avec une coupe continentale. Voilà deux ans que Danijel Andjelkovic est désigné meilleur coach de l’élite par les internautes et c’est mérité tant le travail du Serbe est apprécié depuis qu’il a été investi entraîneur principal. Pour Toulouse, l’objectif est de maintenir une régularité dans le Top 6 de Starligue. « Ce sera difficile de réitérer ce qui s’est passé la saison écoulée en battant les trois gros. Ça tiendrait du miracle, conçoit F-X Houlet. Le départ de Balenciaga peut être préjudiciable. On disait de Danijel qu’il était un peu Mr Bricolage, il faudra qu’il continue à l’être. » A Aix en Provence, la saison passée n’a pas laissé un souvenir impérissable. Le 4ème budget de l’élite terminant péniblement 11ème, c’est plutôt inattendu. Après Thierry Anti et Benjamin Pavoni et en attendant Magnus Andersson, Philippe Gardent assure l’intérim. Et cela a plutôt mal débuté puisque les Provençaux ont été sortis de la coupe de France par Tremblay mais il manquait Lagarde et Tarrafeta. 

On attendra beaucoup de Limoges. Malgré de gros moyens, des partenaires en masse et un soutien populaire non négligeable, les Limougeauds cherchent encore leur identité et ont encore remanié leur effectif avec cinq arrivées pour six départs. «Entrerrios aborde sa 2ème saison comme coach, il aura les coudées plus franches. »



A St Raphaël, les ambitions sont intactes même si depuis 2018, les Varois ne flirtent plus avec les sommets et que la 7ème place en juin est inespérée malgré la présence de Vincent Gérard, très vite sorti du projet. Sept joueurs (dont Di Panda qui arrête sa carrière) sont en fin de contrat. Dunkerque assure avec l'arrivée de Jean-Loup Faustin comme dépositaire du jeu et tente un pari avec l'incorporation du pivot japonais Yoshida (photo ci-dessus). « Dunkerque a débuté une mutation incroyable en inscrivant beaucoup de buts mais ils en encaissent aussi énormément. Il faut voir jusqu'où ils peuvent aller car ce n'est pas leur culture. » 

Chartres. Il y a un beau projet avec la livraison d'un palais des sports prévue en principe courant mars 2024. Mais les résultats se font attendre (13ème en juin). Stojinovic a été investi entraîneur à la mi-avril à la place de Toni Gerona avec en coulisses Thierry Anti dans un rôle de conseiller. On se rappelle de l'expérience Serdarusic dans le dos de Roussel il y a 10 ans à Aix. Cela avait conduit au début de la phase retour, au limogeage du second et à l'intronisation du 1er.

Cette saison, Cesson apparait comme une énigme. Où se situe l'équipe bretonne et surtout quelle est sa progression ? La phase de préparation n'a rien apporté de convaincant. Certes il y a eu la qualif en Coupe de France mais quelques jours plus tard, ce revers à domicile face à Dijon. « Superbe progression des Cessonnais il y a deux ans, intraitables à domicile, souligne le consultant de BeIn mais ça s'est compliqué la saison passée. La prépa a été perturbée par une série de blessures, j'attends de voir.»  Avec déjà dès samedi un match capital, face à Saran, un adversaire direct pour éviter le pire. 

En juin dernier, Istres et Sélestat n'ont pas survécu à l'élite. Saran et Dijon ont pris leur place avec l'espoir d'y rester. Les deux formations ont ceci en commun d'être conduites par le même coach depuis un long bail, ce qui peut être un atout. Si Saran parait mieux armé avec l'arrivée de joueurs d'expérience comme William Accambray et Yann Genty, les Bourguignons qui ont du attendre la fin des play-offs pour basculer en D1, ont fait selon leurs moyens. « La bonne pioche c'est le Portugais Gaspard dans les cages qui associé à Hellal, va faire beaucoup de bien. L'équipe est encore sur la réussite de la saison dernière, ça joue correctement, ils se connaissent bien. Combien de temps l'effet de surprise va-t-il durer ?» 

Lors du précédent exercice, le Val-de-Marne a pu maintenir ses deux représentants en Starligue. Appelé à la rescousse à la trêve en janvier, Didier Dinart a réussi sa mission à Ivry mais le couperet de la relégation n'est pas passé loin. La seule différence cette fois, « il a pu composer une équipe avec les joueurs qu'il souhaitait.» Pourtant, cela a mal débuté avec une élimination en Coupe de France face à Sélestat. Créteil a tremblé jusqu'à la fin et le peu de mouvements enregistré pendant l'été n'augure rien de bon pour la suite. « Pour les deux, on peut s'attendre à un scénario identique à la saison dernière. Je ne pense pas qu'ils puissent viser plus haut que le maintien.» 

En résumé....

La grosse côte : PSG Handball

En embuscade : Montpellier, Nantes 
Pour les accessits : Nîmes, Pays d’Aix, Chambéry 
En attente de confirmation : Toulouse, St Raphaël, Limoges, Dunkerque
L’incertitude : Chartres, Cesson, Saran 
L’inquiétude : Dijon, Ivry, Créteil 

Résultats de la dernière journée

Jour.  Equ Rec  Equ Vis  Score  Stats  Date 
#3 Chambéry Ivry 22/09/2023 20:00
#3 Toulouse Nantes 22/09/2023 20:00
#3 Paris Créteil 24/09/2023 17:00
#3 Aix en Provence Saran 35 31 21/09/2023 20:00
#3 Nîmes Dunkerque 23/09/2023 20:00
#3 St Raphael Cesson 22/09/2023 20:00
#3 Chartres Dijon 22/09/2023 20:00
#3 Limoges Montpellier 24/09/2023 17:00

Prochaine journée

Journée  Equ Rec  Equ Vis  Date 
#4 Créteil Nîmes 29/09/2023 20:30
#4 Toulouse Chartres 29/09/2023 20:00
#4 Dunkerque Paris 01/10/2023 17:00
#4 Ivry St Raphael 29/09/2023 20:30
#4 Cesson Montpellier 01/10/2023 18:00
#4 Dijon Aix en Provence 29/09/2023 20:30
#4 Saran Chambéry 29/09/2023 20:00
#4 Nantes Limoges 30/09/2023 20:00

Classement

Place Journée  Equipe  MJ  Vic  Nul  Déf 
1 Montpellier 4 2 2 0 0
2 Toulouse 4 2 2 0 0
3 Aix en Provence 4 3 2 0 1
4 Nîmes 4 2 2 0 0
5 Paris 4 2 2 0 0
6 Nantes 4 2 2 0 0
7 Limoges 2 2 1 0 1
8 Cesson 2 2 1 0 1
9 St Raphael 2 2 1 0 1
10 Dunkerque 2 2 1 0 1
11 Dijon 1 2 0 1 1
12 Ivry 1 2 0 1 1
13 Chartres 0 2 0 0 2
14 Saran 0 3 0 0 3
15 Créteil 0 2 0 0 2
16 Chambéry 0 2 0 0 2