Un "clasico" avant l'heure de la finale de la coupe de France masculine. D'aucuns auraient certainement aimé reproduire l'affiche d'un Montpellier - PSG pour l'apothéose à Bercy mais le tirage au sort en a décidé autrement. En championnat, les deux formations se sont retrouvées peu avant la trêve et les Héraultais s'étaient imposés d'une tête (31-30). Rien ne sera plus difficile que de déterminer un favori, tant les deux équipes ont un niveau proche. Les Parisiens, tenants du titre et 6 fois vainqueurs affronteront le club recordman du trophée avec 13 finales gagnées. 

Dans l'autre demie, Nantes qui a remporté la Coupe en 2017 avec à sa tête, un certain Thierry Anti, aura l'avantage du terrain mais aussi la volonté de retrouver Bercy, un an après la finale perdue face au PSG (31-36). Pour cela, les joueurs de Grégory Cojean (3èmes de Starligue) devront se débarrasser de Pays d'Aix (7ème de Starligue) qui traverse actuellement une période assez délicate avec une accumulation de défaites, autant en championnat qu'en Ligue Européenne. 

Les demi-finales masculines programmées le 5 avril prochain... 

Comme pour les garçons, là où une confrontation entre Metz et Brest aurait constitué une affiche pour Bercy, les deux éternels rivaux se feront face dès les demi-finales. Les Messines qui l'an passé, s'étaient adjugées leur 10ème coupe de France se déplaceront en Bretagne. Les Brestoises qui avaient déclaré forfait lors du précédent exercice avant même les quarts, retrouvent l'épreuve qu'elles ont remportée à trois reprises (la dernière fois en 2021). Il y a moins d'un mois (le 25 janvier), les deux équipes se sont retrouvées en championnat et dans un contexte quasi similaire puisque le match se déroulait à Brest, Metz s'est imposé (19-23).

L'autre demi-finale garde un vif intérêt puisque le pronostic est très ouvert entre Paris 92, actuel 3ème de l'élite féminine et Besançon, 7ème de ce même classement mais qui la saison passée, était parvenu à gravir tous les échelons et avait atteint Bercy avant de nettement s'incliner face à Metz. Les Bisontines ont excellé dans l'épreuve au début du siècle (4 succès en 2001, 2002, 2003, 2005) alors que les Parisiennes n'ont jamais inscrit leur nom au palmarès. En début de saison, lorsqu'elles ont du s'affronter en Ligue Butagaz, aucune des deux équipes n'est sortie victorieuse du parquet parisien (score nul: 23-23). 

 Les demi-finales féminines programmées les 1 & 2 avril prochains...