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Il ne manquait que Nantes et Paris !

Coupe de France

jeudi 21 avril 2022 - © Yves Michel

 6 min 6 de lecture

Nantes et le PSG ont rejoint Toulouse et Chartres dans le dernier carré de la Coupe de France masculine. Les Nantais en négociant parfaitement leur fin de match ont éliminé Pays d'Aix (32-27), les Parisiens dans le sillage d'un Vincent Gérard stratosphérique, ont avalé une équipe de Montpellier fantomatique dans les deux périodes (41-24).

Quand l’équipe de Paris est aussi irrésistible, conquérante dans tous les secteurs de jeu, en réussite avec un gardien Vincent Gérard qui marche sur l’eau, personne ne peut la contrer. Ce jeudi 21 avril, Montpellier a vécu un véritable calvaire en donnant une image d'une formation aux abois. Rien n’a fonctionné. Une base arrière en échec total en 1ère période avec un zéro pointé pour le quatuor Simonet-Villeminot-Panic-Wallinius ! Des pivots... on se demande bien où ils étaient ? Quant aux gardiens... C’est simple à la pause, le PSG avait tué depuis longtemps le match (19-9) et sur les réalisations héraultaises, six avaient été inscrites à 7 mètres avec dans ses œuvres, Hugo Descat, le seul à garder la tête hors de l’eau ! Pour le MHB, il y a tout d’abord eu un retard à l’allumage dans l’ambiance de Coubertin surchauffée par le kop des Ultras du PSG. Une stérilité pitoyable en attaque placée comme si certains dans le groupe avaient fait connaissance, une heure plus tôt. A contrario, en face, Paris présentait un ensemble plus concentré, plus agressif en défense devant un Vincent Gérard qui ne va pas tarder à s’illustrer. Le portier de la maison Bleue ne va pas baisser d’intensité et jusqu’à l’ultime seconde sera ce rempart infranchissable devant lequel la quasi-totalité des Montpelliérains ont échoué. Complétement dépité sur le bord du terrain, Patrice Canayer a eu beau rebattre ses légendaires fiches dans tous les sens, il n’a pas su trouver les parades techniques mais aussi les mots pour remettre son équipe en selle. Ce jeudi soir, si Paris a forgé son succès collectivement, c’est de la même façon que Montpellier a lourdement chuté. Il y avait plus d’une classe d’écart entre les deux équipes. Les Héraultais n’ont jamais donné l’impression d’avoir les armes pour rivaliser. Le plus inquiétant, c’est qu’à part Julien Bos en convalescence, l’effectif pro du MHB avait fait le déplacement au complet ! Alors qu’en face, Mikkel Hansen était dans les tribunes et que Nedim Remili a été préservé. Le fossé déjà bien creusé à la mi-temps, n’a jamais été comblé. Même quand Montpellier parvenait (enfin !) à prendre de vitesse son vis-à-vis, il fallait passer Vincent Gérard ! Et dans cette entreprise, les échecs ont été nombreux puisque le gardien a été d'une régularité déconcertante (10 parades en 1ère, 9 en seconde) ! Même si c’est avec une certaine facilité que le PSG a construit son entreprise de démolition, rien n’a été laissé au hasard. Quinze buts d’avance à l’amorce du dernier quart d’heure, on aurait pu penser qu’en lançant ceux qui avaient eu moins de temps de jeu, l’intensité allait baisser d’un ton. Sauf que les NTanzi et surtout le bizut de service Baptiste Clay se sont parfaitement fondus dans le moule et ont participé au festival. Il n’y a même pas eu de relâchement puisque la marque est éloquente (41-24) et constitue à elle seule un record ! Excepté le couac en Coupe de la Ligue et l’élimination en demi face à Chambéry, Paris poursuit son avancée sur le sol national. Pour Montpellier, ce revers va brûler tous les interstices du corps mais aussi faire mal à la tête. C’est de la réaction à venir du groupe que se mesurera sa solidité. Sans cela, le pire est à craindre pour la suite !

La réaction de Vincent Gérard au micro de ‘’L’Equipe 21’’ 

« Il y avait une grosse volonté de franchir ce tour, on était très motivé et cela s’est bien passé dans tous les secteurs et quand ça se déroule ainsi, à la maison avec le public, c’est une grande joie. Il n’y a eu que du bon, on sort à la mi-temps à +9, on a continué avec beaucoup de sérieux. Maintenant, on est dans la dernière ligne droite, on va jouer Kiel (le 11 mai, quart de finale aller de la Ligue des Champions), encore en Coupe de France, le championnat, il n’y a plus que des matches importants, c’est là où on voulait être, il va falloir aborder cela avec le maximum de concentration. »

Les stats:
PSG HB: Gérard (19 arrêts/39 à 49%) Genty (0/3) - Clay (1/1) Steins (3/3) NTanzi (2/2) Keita (1/2) Kristopans (4/6) Kounkoud (1/1) Sole (6/7 dt 0/1 à 7m) Grebille (0/1) Syprzak (9/10 dt 1/1 à 7m) Karabatic L. (5/6) Karabatic N. (6/6) Prandi (2/4) Toft Hansen, Remili 
Montpellier: Bonnefoi (1/17 à 6%) Sego (6/29 dt 1/2 à 7m à 21%) Bolzinger - Simonet (2/7) Villeminot (0/4) Descat (10/13 dt 8/8 à 7m) Pellas (1/1) Bataille (0/3) Panic (0/4) Lenne A. (1/2) Porte (1/2) Lenne Y. (3/5) Wallinius (1/5) Duarte (5/9) Nacinovic, Moscariello

 

Nantes a comblé un manque. Celui d'être présent dans un dernier carré de Coupe depuis 2017 (en 2020, les Nantais s'étaient qualifiés mais la demie contre... Chartres avait été annulée à cause de la pandémie) ! 2017... C'est l'année où le "H" avait remporté le trophée.

Si Pays d'Aix a démarré avec d'excellentes intentions profitant des erreurs adverses (1-4 à la 6è), les Nantais ont vite retrouvé leurs esprits, juste après un incident technique, le match étant interrompu à cause d'un bout de terrain décollé. Passée cette péripétie, les locaux ont réussi à passer en tête avec à la baguette un Aymeric Minne, plus distributeur que tireur. La réaction provençale ne s'est pas faite attendre et à la faveur de la réussite de son portier Romero, Aix, dans le sillage de Mike Brasseleur et de Théo Clarac, a inversé une nouvelle fois la tendance 12-15 à la 26è). Comme en  face Mickey Robin n'était pas déterminant dans ses cages, Emil Nielsen a fait son entrée. Le Danois va très vite marquer son périmètre. Jusque-là, ses partenaires avaient été maladroits et peu cohérents dans leurs mouvements, cette fin de 1er acte va les réhabiliter (15-16 à la pause). A la reprise, les deux gardiens vont se livrer un duel à distance mais Pays d'Aix va déjouer, perdre de précieux ballons et va payer cher les contre-attaques nantaises (24-22 à la 44è). Le dernier quart d'heure sera une pure formalité pour les hommes d'Alberto Entrerrios avec la jeunesse (De La Bretèche, Briet et un super Théo Monar) à l'oeuvre. Cinq longueurs d'écart au final (32-27), Nantes attendra sereinement le tirage au sort (mardi) pour connaître son adversaire. 

Les stats: 
Nantes: Nielsen (10 arrêts/21 à 48%) Robin (3/18 à 17%) - Damatrin (2/2) Briet (4/6) Ovnicek (4/6) Milic (0/1) Persson (4/7) Rivera (3/6 dt 1/1 à 7m) Pechmalbec (0/1) Marchan (1/3) Portela (2/3) Minne (1/4) Monar (7/9) Balaguer (2/4) De La Breteche (2/3) Shkurinsky
Pays d'Aix: Romero (15/46 à 33%) Zahaf (0/1) - Kristjansson (2/4) Ong (2/3 dt 1/1 à 7m) Lagarde (4/6) Pecina (4/6) Loesch (1/4) Accambray (1/1) Konan (2/3) Tarrafeta (3/5) Clarac (2/2) Claire (3/5) Brasseleur (3/7) Levavasseur, Racic 

Rappelons que la veille, Toulouse s'était aussi qualifié aux dépens de Saint Raphaël et Chartres en avait fait de même face à Chambéry. Voir ICI 


Il ne manquait que Nantes et Paris !  

Coupe de France

jeudi 21 avril 2022 - © Yves Michel

 6 min 6 de lecture

Nantes et le PSG ont rejoint Toulouse et Chartres dans le dernier carré de la Coupe de France masculine. Les Nantais en négociant parfaitement leur fin de match ont éliminé Pays d'Aix (32-27), les Parisiens dans le sillage d'un Vincent Gérard stratosphérique, ont avalé une équipe de Montpellier fantomatique dans les deux périodes (41-24).

Quand l’équipe de Paris est aussi irrésistible, conquérante dans tous les secteurs de jeu, en réussite avec un gardien Vincent Gérard qui marche sur l’eau, personne ne peut la contrer. Ce jeudi 21 avril, Montpellier a vécu un véritable calvaire en donnant une image d'une formation aux abois. Rien n’a fonctionné. Une base arrière en échec total en 1ère période avec un zéro pointé pour le quatuor Simonet-Villeminot-Panic-Wallinius ! Des pivots... on se demande bien où ils étaient ? Quant aux gardiens... C’est simple à la pause, le PSG avait tué depuis longtemps le match (19-9) et sur les réalisations héraultaises, six avaient été inscrites à 7 mètres avec dans ses œuvres, Hugo Descat, le seul à garder la tête hors de l’eau ! Pour le MHB, il y a tout d’abord eu un retard à l’allumage dans l’ambiance de Coubertin surchauffée par le kop des Ultras du PSG. Une stérilité pitoyable en attaque placée comme si certains dans le groupe avaient fait connaissance, une heure plus tôt. A contrario, en face, Paris présentait un ensemble plus concentré, plus agressif en défense devant un Vincent Gérard qui ne va pas tarder à s’illustrer. Le portier de la maison Bleue ne va pas baisser d’intensité et jusqu’à l’ultime seconde sera ce rempart infranchissable devant lequel la quasi-totalité des Montpelliérains ont échoué. Complétement dépité sur le bord du terrain, Patrice Canayer a eu beau rebattre ses légendaires fiches dans tous les sens, il n’a pas su trouver les parades techniques mais aussi les mots pour remettre son équipe en selle. Ce jeudi soir, si Paris a forgé son succès collectivement, c’est de la même façon que Montpellier a lourdement chuté. Il y avait plus d’une classe d’écart entre les deux équipes. Les Héraultais n’ont jamais donné l’impression d’avoir les armes pour rivaliser. Le plus inquiétant, c’est qu’à part Julien Bos en convalescence, l’effectif pro du MHB avait fait le déplacement au complet ! Alors qu’en face, Mikkel Hansen était dans les tribunes et que Nedim Remili a été préservé. Le fossé déjà bien creusé à la mi-temps, n’a jamais été comblé. Même quand Montpellier parvenait (enfin !) à prendre de vitesse son vis-à-vis, il fallait passer Vincent Gérard ! Et dans cette entreprise, les échecs ont été nombreux puisque le gardien a été d'une régularité déconcertante (10 parades en 1ère, 9 en seconde) ! Même si c’est avec une certaine facilité que le PSG a construit son entreprise de démolition, rien n’a été laissé au hasard. Quinze buts d’avance à l’amorce du dernier quart d’heure, on aurait pu penser qu’en lançant ceux qui avaient eu moins de temps de jeu, l’intensité allait baisser d’un ton. Sauf que les NTanzi et surtout le bizut de service Baptiste Clay se sont parfaitement fondus dans le moule et ont participé au festival. Il n’y a même pas eu de relâchement puisque la marque est éloquente (41-24) et constitue à elle seule un record ! Excepté le couac en Coupe de la Ligue et l’élimination en demi face à Chambéry, Paris poursuit son avancée sur le sol national. Pour Montpellier, ce revers va brûler tous les interstices du corps mais aussi faire mal à la tête. C’est de la réaction à venir du groupe que se mesurera sa solidité. Sans cela, le pire est à craindre pour la suite !

La réaction de Vincent Gérard au micro de ‘’L’Equipe 21’’ 

« Il y avait une grosse volonté de franchir ce tour, on était très motivé et cela s’est bien passé dans tous les secteurs et quand ça se déroule ainsi, à la maison avec le public, c’est une grande joie. Il n’y a eu que du bon, on sort à la mi-temps à +9, on a continué avec beaucoup de sérieux. Maintenant, on est dans la dernière ligne droite, on va jouer Kiel (le 11 mai, quart de finale aller de la Ligue des Champions), encore en Coupe de France, le championnat, il n’y a plus que des matches importants, c’est là où on voulait être, il va falloir aborder cela avec le maximum de concentration. »

Les stats:
PSG HB: Gérard (19 arrêts/39 à 49%) Genty (0/3) - Clay (1/1) Steins (3/3) NTanzi (2/2) Keita (1/2) Kristopans (4/6) Kounkoud (1/1) Sole (6/7 dt 0/1 à 7m) Grebille (0/1) Syprzak (9/10 dt 1/1 à 7m) Karabatic L. (5/6) Karabatic N. (6/6) Prandi (2/4) Toft Hansen, Remili 
Montpellier: Bonnefoi (1/17 à 6%) Sego (6/29 dt 1/2 à 7m à 21%) Bolzinger - Simonet (2/7) Villeminot (0/4) Descat (10/13 dt 8/8 à 7m) Pellas (1/1) Bataille (0/3) Panic (0/4) Lenne A. (1/2) Porte (1/2) Lenne Y. (3/5) Wallinius (1/5) Duarte (5/9) Nacinovic, Moscariello

 

Nantes a comblé un manque. Celui d'être présent dans un dernier carré de Coupe depuis 2017 (en 2020, les Nantais s'étaient qualifiés mais la demie contre... Chartres avait été annulée à cause de la pandémie) ! 2017... C'est l'année où le "H" avait remporté le trophée.

Si Pays d'Aix a démarré avec d'excellentes intentions profitant des erreurs adverses (1-4 à la 6è), les Nantais ont vite retrouvé leurs esprits, juste après un incident technique, le match étant interrompu à cause d'un bout de terrain décollé. Passée cette péripétie, les locaux ont réussi à passer en tête avec à la baguette un Aymeric Minne, plus distributeur que tireur. La réaction provençale ne s'est pas faite attendre et à la faveur de la réussite de son portier Romero, Aix, dans le sillage de Mike Brasseleur et de Théo Clarac, a inversé une nouvelle fois la tendance 12-15 à la 26è). Comme en  face Mickey Robin n'était pas déterminant dans ses cages, Emil Nielsen a fait son entrée. Le Danois va très vite marquer son périmètre. Jusque-là, ses partenaires avaient été maladroits et peu cohérents dans leurs mouvements, cette fin de 1er acte va les réhabiliter (15-16 à la pause). A la reprise, les deux gardiens vont se livrer un duel à distance mais Pays d'Aix va déjouer, perdre de précieux ballons et va payer cher les contre-attaques nantaises (24-22 à la 44è). Le dernier quart d'heure sera une pure formalité pour les hommes d'Alberto Entrerrios avec la jeunesse (De La Bretèche, Briet et un super Théo Monar) à l'oeuvre. Cinq longueurs d'écart au final (32-27), Nantes attendra sereinement le tirage au sort (mardi) pour connaître son adversaire. 

Les stats: 
Nantes: Nielsen (10 arrêts/21 à 48%) Robin (3/18 à 17%) - Damatrin (2/2) Briet (4/6) Ovnicek (4/6) Milic (0/1) Persson (4/7) Rivera (3/6 dt 1/1 à 7m) Pechmalbec (0/1) Marchan (1/3) Portela (2/3) Minne (1/4) Monar (7/9) Balaguer (2/4) De La Breteche (2/3) Shkurinsky
Pays d'Aix: Romero (15/46 à 33%) Zahaf (0/1) - Kristjansson (2/4) Ong (2/3 dt 1/1 à 7m) Lagarde (4/6) Pecina (4/6) Loesch (1/4) Accambray (1/1) Konan (2/3) Tarrafeta (3/5) Clarac (2/2) Claire (3/5) Brasseleur (3/7) Levavasseur, Racic 

Rappelons que la veille, Toulouse s'était aussi qualifié aux dépens de Saint Raphaël et Chartres en avait fait de même face à Chambéry. Voir ICI 


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#15 Nantes Paris 31 23 20/04/2024 21:00

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Place Journée  Equipe  MJ  Vic  Nul  Déf 
1 Nantes 15 5 5 0 0
2 Paris 13 5 4 0 1
3 Montpellier 10 4 3 0 1
4 Toulouse 10 4 3 0 1
5 Nîmes 7 3 2 0 1
6 Cesson 7 3 2 0 1
7 St Raphael 7 3 2 0 1
8 Dunkerque 7 3 2 0 1
9 Tremblay 4 2 1 0 1
10 Dijon 4 2 1 0 1
11 Saran 4 2 1 0 1
12 Chartres 4 2 1 0 1
13 Limoges 4 2 1 0 1
14 Sélestat 4 2 1 0 1
15 Créteil 4 2 1 0 1
16 Chambéry 4 2 1 0 1
17 Pontault-Combault 1 1 0 0 1
18 Ivry 1 1 0 0 1
19 Istres 1 1 0 0 1
20 Angers 1 1 0 0 1
21 Nancy 1 1 0 0 1
22 Aix en Provence 1 1 0 0 1
23 Besançon 1 1 0 0 1
24 Villeurbanne 1 1 0 0 1
25 Billère 1 1 0 0 1
26 Massy 1 1 0 0 1
27 Cherbourg 1 1 0 0 1
28 Caen 1 1 0 0 1
29 Sarrebourg 1 1 0 0 1
30 Frontignan 1 1 0 0 1
31 Cournon 1 1 0 0 1
32 Valence 1 1 0 0 1