Si Ivry avec Mate Sunjic (13 arrêts à 38%) et Antonin Mohamed (10/11) au top n'a eu aucun mal à disposer d'Angers (Williams Manebard 5/9), faisant le break au quart d'heure (5-11, 19°) et tenant le rythme jusqu'au bout (23-32), Tremblay et son armada ont frôlé le faux pas d'entrée. Les hommes de Joel Da Silva ont dû attendre les cinq dernières minutes pour passer Pontault. Devant à quelques encablures du buzzer (24-25, 53°), les pontellois ont encaissé un 3-0 synonyme de défaite. Rageant après la super prestation de Rémy Gervelas (15 arrêts à 36%).
Derrière ces deux monstres, les autres prétendants a minima aux play-offs ont presque tous bien entamé le long voyage vers les finalités. A Sarrebourg (Maxime Postal 6/7), Dijon a pris les rènes au premier tiers du match (7-10, 20°, photo de tête). Tout en maîtrise, les dijonnais ont géré la suite, bien aidés par les arrêts de Wassim Helal (12 à 39%) et les erreurs sarrebourgeoises (14 ballons perdus). En dominant Cherbourg quasiment de bout en bout (6-4 / 8-9 / 15-12 / 23-18 / 25-20, 51°), le Cavigal et Didier Dinart son nouveau manager général ont confirmé qu'il faudra compter sur lui pour le top 6. Avec 15 ballons perdus et 19 tirs manqués, les mauves ne pouvaient prétendre à mieux. "Un péché de jeunesse" - dixit Frédéric Bougeant à Ouest-France - qui devra être rectifié dès vendredi dans le derby normand.
Romain Guillard - Photo Photosportnormandy
Il n'aura pas manqué grand chose à Caen pour prendre les premiers points en Proligue. Cinq minutes et un peu de force... Massy (Corentin Boe 8/9) a profité du manque de gaz des Vikings qui, malgré Yannis Mancelle (10/11), n'ont pas tenu la distance. Même résultat pour Villeurbanne, l'autre promu. A Valence, après une bonne entame (1-4 / 3-6, 11°), les hommes de Semir Zuzo ont couru après le score, en vain. Plus réaliste, le VHB (Adrien Vergely 5/5) a contrôlé un VHA (Elio Zammit 7/7) un peu trop dispendieux (20 ballons perdus).
Un gardien à 45% d'arrêts (Joris Labro 19 arrêts dont 3 pén/5), une défense retrouvant son lustre d'antan, des avants plus qu'efficaces (Eduardo Reig Guillen 8/8, Jeremy Vergely 8/9), Billère, la vieille dame de D2 a frappé fort pour son retour au Sporting d'Este. Avec une base arrière rendue aphone, Besançon n'a ni rivaliser ni même figurer...
Le derby alsacien a tenu ses promesses (photo ci-dessous). Animé, serré, indécis et cruel pour le perdant... Chichement dominateur, Sélestat rate l'occasion de tuer le match (21-17, 41°). Les exclusions ont beau pleuvoir sur les têtes Strasbourgeoises (7 deux minutes et un rouge), ça ne les empêchent pas de recoller (24-24, 54°). Au final, le SAHB aura le dernier mot, Thomas Capella libérant les siens pile poil sur le buzzer.
Hakon Ekren - Photo Fabien Jordhery
Au programme de la 2° journée :
Trois chocs entre gagnants de la 1° journée. Un Ivry-Nice révélateur de l'ambition du Cavigal, un autre derby francilien où Tremblay sera à l'épreuve de Massy, pensionnaire permanent de Proligue et un Dijon-Valence qui pourrait donner le ton de la saison des drômois et des bourguignons.
A Besançon, Sélestat veut confirmer la bonne impression de vendredi dernier. Déjà en tête du top défenses, Billère se rend à Strasbourg avec des certitudes. Côté perdants, Pontault risque fort de passer sa frustation sur Sarrebourg, Pas déméritant à Valence, Villeurbanne ouvre sa saison au Gratte Ciel avec la réception d'une équipe d'Angers déjà dans le dur. Et le derby normand (trop ?) attendu offrira une petite suprématie régionale aux Mauves de Cherbourg ou aux Vikings de Caen.
Le diaporama de Sélestat - Strasbourg par Fabien Jordhery