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Avant Portugal-France, Gilberto Duarte ne cache pas son impatience

Mondial

samedi 23 janvier 2021 - © Yves Michel

 8 min 52 de lecture

Gilberto Duarte est avec Alexis Borges, un des deux Montpelliérains de l'équipe du Portugal et ce dimanche soir, il retrouve les Français et des adversaires mais aussi des coéquipiers qu'il a l'habitude de côtoyer en Starligue. Pour une confrontation qui a de vraies allures de 8ème de finale, presqu'un match à élimination directe même si chacune des deux équipes a son destin entre les mains.

Si ces deux dernières saisons, Gilberto Duarte a connu une progression contrariée par quelques blessures notamment il y a un peu plus d’un an, une rupture partielle du ligament latéral interne du genou gauche qui l’avait privé de l’Euro, l’arrière portugais a retrouvé sa place au sein de la sélection nationale. A vingt-quatre heures d’affronter la France, le Montpelliérain qui avec Alexis Borges (son partenaire au MHB), Alexandre Cavalcanti (Nantes) et Pedro Portela (Tremblay) est un des quatre internationaux lusitaniens à évoluer en Starligue, attend ce rendez-vous avec impatience. Il a pris un peu sur son emploi du temps déjà très chargé pour répondre à nos questions. 

Comment juges-tu la performance du Portugal depuis le début du Mondial ? 
On peut être très content du chemin parcouru même si on a des regrets d'avoir perdu de si peu contre la Norvège. C'était un match de haut niveau et on n'a pas à avoir honte de ce qu'on a produit même si nous avons fait quelques erreurs qui nous ont été fatales. Il y avait je pense, la possibilité de gagner. Derrière, on a bien réagi face à la Suisse. 

Pour vous finalement, est-ce bien que la France ait battu la Norvège ? 
Je ne sais pas... Il nous faut gagner contre les Français. On ne doit pas faire de calcul, on doit seulement s'occuper de nous-mêmes mais ce match de dimanche s'annonce très intéressant. Parce que la France est une des grandes nations du hand que nous avons battu dernièrement et elle reste une grande nation de notre sport. 

Comment juges-tu ta prestation depuis le début du Mondial ? 
Oh ! Cela n'a pas été simple car j'ai eu un petit problème physique en décembre et je n'ai pas pu jouer avec mon club comme je l'aurais souhaité. J'ai été appelé en sélection mais l'entraîneur m'a ménagé, je n'ai pas disputé par exemple, les matches de préparation. C'était difficile de participer au jeu d'attaque. C'est la raison pour laquelle, je suis surtout utilisé en défense et quand on ne peut pas faire le changement, j'essaie de participer à la contre-attaque. J'aide l'équipe comme je peux. 

Tu ne te sens pas prêt à jouer en attaque ? 
Je voudrais bien mais j'ai pris du retard pendant la préparation, il fallait surtout que je me renforce musculairement donc je ne suis pas entré dans les dispositifs offensifs. Je maîtrise plus en défense. 

Comment expliques-tu la progression du handball portugais depuis 2-3 ans ? 
C'est un travail de longue haleine. La formation a joué un très grand rôle dans l'avènement de l'équipe nationale. Il y a vraiment de l'expérience avec des joueurs qui sont maintenant très côtés en Europe et des jeunes qui ont du talent. Le mélange est assez incroyable. En plus, on a pris conscience qu'on pouvait grandir et devenir ce qu'on est. 

Quand on parle de générations, il y a les 90-91, vice-champions d'Europe U20 en Slovaquie en 2010...
Ah ! Tu y étais ? C'est un excellent souvenir, je me rappelle qu'on avait gagné contre la France et on avait été battu en finale par le Danemark ! C'est vrai, on avait fait un parcours exemplaire. D'ailleurs en Egypte, nous sommes six de cette même génération dans le groupe. Ça prouve qu'on a progressé non ? (Rires). Autre élément pour expliquer la cohésion de l'équipe actuelle, il y a une ossature issue d'un même club. Les "Dragões do FC Porto" (les Dragons du FC Porto). Ils sont 11 dont Miguel Martins, André Gomes ou Victor Iturriza à être ici, en Egypte. C'est plus évident pour les automatismes.  



Tu joues en France, à Montpellier, comment cela se passe ? 
Oh … la 1ère saison a été difficile à vivre. Ce n'était pas le même style de jeu qu'à Porto ou Barcelone, et il y avait la barrière de la langue. Malheureusement en décembre (2019) je me suis blessé contre Paris en coupe (ligament latéral interne du genou gauche). Même si j'ai évité l'opération, c'était au plus mauvais moment car j'ai raté l'Euro. Derrière, il y a eu le coronavirus et toutes les compétitions ont été arrêtées. En gros, j'ai pu jouer 2 mois quoi ! 

Est-ce mieux cette saison ? 
Oui, beaucoup mieux, j'ai des repères et surtout Alexis Borges est arrivé. On peut parler portugais (sourires). On avait joué ensemble à Porto il y a quelques années, on s'entend très bien et on s'aide beaucoup. Avec Montpellier, je n'ai pas encore atteint mes objectifs. J'ai un an et demi pour y arriver. 

Ce Portugal – France de dimanche, c'est une finale avant la finale ? 
Pour nous, après la défaite contre la Norvège, on s'est retrouvé avec deux finales : la 1ère contre la Suisse, on l'a gagnée, la seconde c'est contre la France. Tous les matches sont des finales pour le Portugal. 

Est-ce particulier de rencontrer la France ? 
Bien-sûr ! C'est une référence surtout quand on les bat ! Si nous gagnons, nous assurons notre place en quarts de finale, sans nous préoccuper de ce qui se passe ailleurs. On entrerait dans le cercle des Top nations. 

Vous avez battu la France à l'Euro, est-ce un avantage ? 
Non, je ne pense pas. Au contraire, les Français vont vouloir prendre leur revanche donc c'est une motivation supplémentaire. Maintenant, ils nous connaissent mieux, ils savent ce qu'on est capable de faire et surtout que s'ils ne jouent pas à leur meilleur niveau, ils peuvent perdre. Il y a un respect mutuel entre les deux équipes. 

Tu vas peut-être devoir défendre sur ton capitaine au MHB, Valentin Porte ? 
Ah ! J'aimerais beaucoup ! Je le connais, ce sera plus facile ! (rires

Est-ce important de prendre l'ascendant sur cette confrontation en prévision du Tournoi de Qualif Olympique ? 
Non, le TQO c'est encore trop loin (mi-mars à Montpellier) et le contexte sera différent. On pensera à la perspective des Jeux plus tard, là l'immédiat, est de se qualifier pour un quart de finale de championnat du Monde. 

Le Portugal peut-il être sacré champion du Monde ? 
On se bat pour cela et on doit y croire, on a en tout cas, un état d'esprit qui nous porte vers cet objectif. Mais je le répète, l'étape la plus importante, c'est la qualification en quarts et cela passe par une bonne partie contre la France. Une fois qu'on sera en quarts, on envisagera la possibilité de gagner une médaille. Nous avons vocation à rêver en grand.



Et les Français pendant ce temps ? 

Les Tricolores se préparent dans la sérénité dans leur bulle sanitaire d'un hôtel de luxe qu'ils ne peuvent pas quitter. Et même s'ils ont réalisé un sans-faute sur le plan comptable (ce qui est loin d'être le cas sur certains aspects du jeu proposé), avec cinq succès en autant de matches, ils devront soigner leur prestation ce dimanche (20h30 HF) face au Portugal. D'autant que les Lusitaniens n'avaient pas été tendres avec eux, il y a un an à l'Euro.. D'où le parfum d'une revanche qui pourrait flotter dans l'air. « On n'oublie pas ce qu'ils nous ont fait subir, opine Luka Karabatic. J'espère que cela amènera un surplus de motivation et une envie décuplée de remettre les compteurs à zéro. Comme c'est une équipe qui a beaucoup de qualité et qui s'affirme au niveau international, on doit s'attendre à un match de très haut niveau.» Les Français vont donc tout faire pour ne pas vivre un cauchemar, surtout si 1h30 auparavant, la Norvège qui n'a pas dit son dernier mot, vient à bout de l'Islande et se replace au classement. Contrairement aux Français et aux Portugais, les partenaires de Sander Sagosen n'ont pas leur destin entre les mains (voir plus bas). « On n'est pas dans la notion de calcul, assure Guillaume Gille. On essaie de grandir, d'accumuler de l'expérience, de régler un certain nombre de problèmes et le prochain obstacle c'est le Portugal qui est aujourd'hui une référence au niveau européen. On est vraiment centré sur l'idée que ce match nous ouvrirait les quarts de finale donc on le joue en faisant abstraction totale de ce contexte comptable. On connaît les différents scénarios possibles mais la pire des choses serait d'imaginer qu'on est capable de gérer un résultat et de pouvoir s'en sortir de cette manière-là. » Les Français sont prévenus et s'attendent à ce que le danger portugais vienne de partout. De la base arrière où les deux gâchettes du FC Porto Miguel Martins et André Gomes, sont redoutables sur les tirs de loin et sur les 1 contre 1, des pivots (avec la masse Iturriza - 120 kg) et des centraux qui vont proposer un défi pour le moins musclé. Sans compter sur un gardien de 43 ans, Humberto Gomes du modeste club de Povoa, qui a fait preuve de beaucoup d'efficacité, son binôme Alfredo Quintana étant un peu plus en retrait. «On s’attend évidemment à un duel physique, valide Luka Karabatic, le Portugal a des joueurs assez costauds notamment au niveau des pivots et la relation avec les arrières est très bonne. Leur jeu tellement bien huilé peut nous poser des problèmes. Il faudra être concentré sur tout ce qu’ils vont nous proposer. » Et surtout ne pas râter l'entame qui face à ce type d'équipe, peut conditionner tout le reste de la rencontre. Timothey NGuessan n'étant pas encore remis de ses problèmes musculaires, ce sont les mêmes joueurs alignés face à l'Islande qui figureront sur la feuille de match. 

Un peu de calcul   

Si le Portugal l'emporte par moins de 7 buts d'écart, les trois équipes compteront 8 points mais les Norvégiens seront éliminés à la différence particulière.  

En cas de victoire des Bleus ou de match nul, les Scandinaves pourront prendre la 2e place aux Portugais à la faveur d'un succès préalable face à l'Islande, déjà éliminée. 

En cas de succès des Lusitaniens par plus de 7 buts d'écart, la France serait éliminée. 

 

Avant Portugal-France, Gilberto Duarte ne cache pas son impatience  

Mondial

samedi 23 janvier 2021 - © Yves Michel

 8 min 52 de lecture

Gilberto Duarte est avec Alexis Borges, un des deux Montpelliérains de l'équipe du Portugal et ce dimanche soir, il retrouve les Français et des adversaires mais aussi des coéquipiers qu'il a l'habitude de côtoyer en Starligue. Pour une confrontation qui a de vraies allures de 8ème de finale, presqu'un match à élimination directe même si chacune des deux équipes a son destin entre les mains.

Si ces deux dernières saisons, Gilberto Duarte a connu une progression contrariée par quelques blessures notamment il y a un peu plus d’un an, une rupture partielle du ligament latéral interne du genou gauche qui l’avait privé de l’Euro, l’arrière portugais a retrouvé sa place au sein de la sélection nationale. A vingt-quatre heures d’affronter la France, le Montpelliérain qui avec Alexis Borges (son partenaire au MHB), Alexandre Cavalcanti (Nantes) et Pedro Portela (Tremblay) est un des quatre internationaux lusitaniens à évoluer en Starligue, attend ce rendez-vous avec impatience. Il a pris un peu sur son emploi du temps déjà très chargé pour répondre à nos questions. 

Comment juges-tu la performance du Portugal depuis le début du Mondial ? 
On peut être très content du chemin parcouru même si on a des regrets d'avoir perdu de si peu contre la Norvège. C'était un match de haut niveau et on n'a pas à avoir honte de ce qu'on a produit même si nous avons fait quelques erreurs qui nous ont été fatales. Il y avait je pense, la possibilité de gagner. Derrière, on a bien réagi face à la Suisse. 

Pour vous finalement, est-ce bien que la France ait battu la Norvège ? 
Je ne sais pas... Il nous faut gagner contre les Français. On ne doit pas faire de calcul, on doit seulement s'occuper de nous-mêmes mais ce match de dimanche s'annonce très intéressant. Parce que la France est une des grandes nations du hand que nous avons battu dernièrement et elle reste une grande nation de notre sport. 

Comment juges-tu ta prestation depuis le début du Mondial ? 
Oh ! Cela n'a pas été simple car j'ai eu un petit problème physique en décembre et je n'ai pas pu jouer avec mon club comme je l'aurais souhaité. J'ai été appelé en sélection mais l'entraîneur m'a ménagé, je n'ai pas disputé par exemple, les matches de préparation. C'était difficile de participer au jeu d'attaque. C'est la raison pour laquelle, je suis surtout utilisé en défense et quand on ne peut pas faire le changement, j'essaie de participer à la contre-attaque. J'aide l'équipe comme je peux. 

Tu ne te sens pas prêt à jouer en attaque ? 
Je voudrais bien mais j'ai pris du retard pendant la préparation, il fallait surtout que je me renforce musculairement donc je ne suis pas entré dans les dispositifs offensifs. Je maîtrise plus en défense. 

Comment expliques-tu la progression du handball portugais depuis 2-3 ans ? 
C'est un travail de longue haleine. La formation a joué un très grand rôle dans l'avènement de l'équipe nationale. Il y a vraiment de l'expérience avec des joueurs qui sont maintenant très côtés en Europe et des jeunes qui ont du talent. Le mélange est assez incroyable. En plus, on a pris conscience qu'on pouvait grandir et devenir ce qu'on est. 

Quand on parle de générations, il y a les 90-91, vice-champions d'Europe U20 en Slovaquie en 2010...
Ah ! Tu y étais ? C'est un excellent souvenir, je me rappelle qu'on avait gagné contre la France et on avait été battu en finale par le Danemark ! C'est vrai, on avait fait un parcours exemplaire. D'ailleurs en Egypte, nous sommes six de cette même génération dans le groupe. Ça prouve qu'on a progressé non ? (Rires). Autre élément pour expliquer la cohésion de l'équipe actuelle, il y a une ossature issue d'un même club. Les "Dragões do FC Porto" (les Dragons du FC Porto). Ils sont 11 dont Miguel Martins, André Gomes ou Victor Iturriza à être ici, en Egypte. C'est plus évident pour les automatismes.  



Tu joues en France, à Montpellier, comment cela se passe ? 
Oh … la 1ère saison a été difficile à vivre. Ce n'était pas le même style de jeu qu'à Porto ou Barcelone, et il y avait la barrière de la langue. Malheureusement en décembre (2019) je me suis blessé contre Paris en coupe (ligament latéral interne du genou gauche). Même si j'ai évité l'opération, c'était au plus mauvais moment car j'ai raté l'Euro. Derrière, il y a eu le coronavirus et toutes les compétitions ont été arrêtées. En gros, j'ai pu jouer 2 mois quoi ! 

Est-ce mieux cette saison ? 
Oui, beaucoup mieux, j'ai des repères et surtout Alexis Borges est arrivé. On peut parler portugais (sourires). On avait joué ensemble à Porto il y a quelques années, on s'entend très bien et on s'aide beaucoup. Avec Montpellier, je n'ai pas encore atteint mes objectifs. J'ai un an et demi pour y arriver. 

Ce Portugal – France de dimanche, c'est une finale avant la finale ? 
Pour nous, après la défaite contre la Norvège, on s'est retrouvé avec deux finales : la 1ère contre la Suisse, on l'a gagnée, la seconde c'est contre la France. Tous les matches sont des finales pour le Portugal. 

Est-ce particulier de rencontrer la France ? 
Bien-sûr ! C'est une référence surtout quand on les bat ! Si nous gagnons, nous assurons notre place en quarts de finale, sans nous préoccuper de ce qui se passe ailleurs. On entrerait dans le cercle des Top nations. 

Vous avez battu la France à l'Euro, est-ce un avantage ? 
Non, je ne pense pas. Au contraire, les Français vont vouloir prendre leur revanche donc c'est une motivation supplémentaire. Maintenant, ils nous connaissent mieux, ils savent ce qu'on est capable de faire et surtout que s'ils ne jouent pas à leur meilleur niveau, ils peuvent perdre. Il y a un respect mutuel entre les deux équipes. 

Tu vas peut-être devoir défendre sur ton capitaine au MHB, Valentin Porte ? 
Ah ! J'aimerais beaucoup ! Je le connais, ce sera plus facile ! (rires

Est-ce important de prendre l'ascendant sur cette confrontation en prévision du Tournoi de Qualif Olympique ? 
Non, le TQO c'est encore trop loin (mi-mars à Montpellier) et le contexte sera différent. On pensera à la perspective des Jeux plus tard, là l'immédiat, est de se qualifier pour un quart de finale de championnat du Monde. 

Le Portugal peut-il être sacré champion du Monde ? 
On se bat pour cela et on doit y croire, on a en tout cas, un état d'esprit qui nous porte vers cet objectif. Mais je le répète, l'étape la plus importante, c'est la qualification en quarts et cela passe par une bonne partie contre la France. Une fois qu'on sera en quarts, on envisagera la possibilité de gagner une médaille. Nous avons vocation à rêver en grand.



Et les Français pendant ce temps ? 

Les Tricolores se préparent dans la sérénité dans leur bulle sanitaire d'un hôtel de luxe qu'ils ne peuvent pas quitter. Et même s'ils ont réalisé un sans-faute sur le plan comptable (ce qui est loin d'être le cas sur certains aspects du jeu proposé), avec cinq succès en autant de matches, ils devront soigner leur prestation ce dimanche (20h30 HF) face au Portugal. D'autant que les Lusitaniens n'avaient pas été tendres avec eux, il y a un an à l'Euro.. D'où le parfum d'une revanche qui pourrait flotter dans l'air. « On n'oublie pas ce qu'ils nous ont fait subir, opine Luka Karabatic. J'espère que cela amènera un surplus de motivation et une envie décuplée de remettre les compteurs à zéro. Comme c'est une équipe qui a beaucoup de qualité et qui s'affirme au niveau international, on doit s'attendre à un match de très haut niveau.» Les Français vont donc tout faire pour ne pas vivre un cauchemar, surtout si 1h30 auparavant, la Norvège qui n'a pas dit son dernier mot, vient à bout de l'Islande et se replace au classement. Contrairement aux Français et aux Portugais, les partenaires de Sander Sagosen n'ont pas leur destin entre les mains (voir plus bas). « On n'est pas dans la notion de calcul, assure Guillaume Gille. On essaie de grandir, d'accumuler de l'expérience, de régler un certain nombre de problèmes et le prochain obstacle c'est le Portugal qui est aujourd'hui une référence au niveau européen. On est vraiment centré sur l'idée que ce match nous ouvrirait les quarts de finale donc on le joue en faisant abstraction totale de ce contexte comptable. On connaît les différents scénarios possibles mais la pire des choses serait d'imaginer qu'on est capable de gérer un résultat et de pouvoir s'en sortir de cette manière-là. » Les Français sont prévenus et s'attendent à ce que le danger portugais vienne de partout. De la base arrière où les deux gâchettes du FC Porto Miguel Martins et André Gomes, sont redoutables sur les tirs de loin et sur les 1 contre 1, des pivots (avec la masse Iturriza - 120 kg) et des centraux qui vont proposer un défi pour le moins musclé. Sans compter sur un gardien de 43 ans, Humberto Gomes du modeste club de Povoa, qui a fait preuve de beaucoup d'efficacité, son binôme Alfredo Quintana étant un peu plus en retrait. «On s’attend évidemment à un duel physique, valide Luka Karabatic, le Portugal a des joueurs assez costauds notamment au niveau des pivots et la relation avec les arrières est très bonne. Leur jeu tellement bien huilé peut nous poser des problèmes. Il faudra être concentré sur tout ce qu’ils vont nous proposer. » Et surtout ne pas râter l'entame qui face à ce type d'équipe, peut conditionner tout le reste de la rencontre. Timothey NGuessan n'étant pas encore remis de ses problèmes musculaires, ce sont les mêmes joueurs alignés face à l'Islande qui figureront sur la feuille de match. 

Un peu de calcul   

Si le Portugal l'emporte par moins de 7 buts d'écart, les trois équipes compteront 8 points mais les Norvégiens seront éliminés à la différence particulière.  

En cas de victoire des Bleus ou de match nul, les Scandinaves pourront prendre la 2e place aux Portugais à la faveur d'un succès préalable face à l'Islande, déjà éliminée. 

En cas de succès des Lusitaniens par plus de 7 buts d'écart, la France serait éliminée. 

 

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Résultats de la dernière journée

Jour.  Equ Rec  Equ Vis  Score  Stats  Date 
#6 Allemagne Norvège 26 28 23/01/2023 20:30
#6 Serbie Pays Bas 32 30 23/01/2023 18:00
#6 Qatar Argentine 22 26 23/01/2023 15:30

Prochaine journée

Journée  Equ Rec  Equ Vis  Date 
Aucune journée supplémentaire

Classement

Place Journée  Equipe  MJ  Vic  Nul  Déf 
1 Norvège 10 5 5 0 0
2 Allemagne 8 5 4 0 1
3 Serbie 6 5 3 0 2
4 Pays Bas 4 5 2 0 3
5 Argentine 2 5 1 0 4
6 Qatar 0 5 0 0 5